- Huit onduleurs de 50 à 120 euros
- Comment nous les avons testés
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres modèles : on aime, on n’aime pas…
A quand remonte votre dernière coupure de courant ? Si vous habitez à proximité ou au centre d’une grande ville, il est probable qu’un tel événement soit plutôt rare. Mais si vous vivez en rase campagne, à la montagne ou dans un pays dont les infrastructures électriques laissent à désirer, il se peut que vous ayez eu à subir ce type de coupures une ou plusieurs fois dans les derniers mois, à cause d’un orage, d’une défaillance du réseau ou du disjoncteur de votre installation domestique.Les conséquences d’une telle coupure peuvent être désastreuses. Cela va d’une simple partie de jeu vidéo non sauvegardée à une carte mère hors service, en passant par une conversation téléphonique ou un tchate interrompus, plusieurs heures de travail perdues, une erreur système irrémédiable, un disque dur ou une box Internet à remplacer. Seule parade : l’onduleur, un appareil équipé d’une batterie, qui prend le relais en cas de défaillance du secteur et continue d’alimenter votre matériel pendant plusieurs minutes. Un délai suffisant pour que vous puissiez sauvegarder vos documents, fermer vos applications et éteindre le PC “ proprement ”.
Attention au format des prises
Nous avons testé huit onduleurs à usage domestique, équipés de trois à huit prises de courant selon les modèles. En général, ces prises sont toutes protégées contre les surtensions, mais seules certaines d’entre elles sont secourues par la batterie, en cas de coupure de courant. Toutefois, plus encore que leur nombre, c’est leur format qui importe. Cinq des huit produits testés sont équipés de prises françaises standards, avec prise de terre. Les autres – les trois derniers du classement – offrent trois prises CEI. La prise CEI doit son nom à l’organisme (Commission Electrotechnique Internationale) qui en a défini les caractéristiques. Elle est le pendant femelle du connecteur d’alimentation mâle à trois plots que vous trouvez à l’arrière de votre PC. Le problème est que les trois onduleurs qui en sont pourvus sont livrés avec seulement deux rallonges spécifiques, qui permettent de brancher une unité centrale et un moniteur, ou encore deux ordinateurs portables. La troisième prise, quant à elle, a donc toutes les chances de rester inutilisée, car les câbles permettant d’y raccorder un autre appareil sont difficiles à trouver.Autre critère important : la puissance électrique fournie par l’onduleur lorsqu’il fonctionne sur batterie. Elle se mesure en voltampères (VA) plutôt qu’en watts, deux unités pas tout à fait identiques, comme le prouve la différence entre les puissances en VA annoncées par les constructeurs, que l’on retrouve dans les noms des produits (Protection Center 675, Back-Up CS500) et celles mesurées par notre laboratoire, qui varient entre 320 et 400 watts.Des puissances suffisantes dans la plupart des cas : un PC de bureau et son moniteur, utilisés pour faire du traitement de texte ou surfer sur le Web, consomment en moyenne de 150 à 200 watts. L’utilisation d’une carte graphique de haut de gamme ou de périphériques gourmands augmente ce chiffre, mais celui-ci dépasse rarement les 300 watts.
Une sinusoïde pas toujours parfaite
Enfin, pour que notre dossier soit complet, nous avons inséré dans le tableau des pages suivantes un graphique qui montre la forme du signal électrique fourni par la batterie de chaque modèle, différente de la sinusoïde presque parfaite qui caractérise le courant EDF. Or, plus cette forme est régulière, plus le courant est de qualité.Dernier point important : la présence éventuelle d’une prise USB (tous les modèles en sont équipés sauf le modèle Trust) pour raccordement au PC, et d’un logiciel de contrôle et paramétrage de l’onduleur. Une fois la connexion établie, certains modèles sont reconnus par Windows (XP ou Vista), qui active son tableau de bord de gestion de la batterie. Pour les autres, il faudra utiliser le logiciel livré pour effectuer des réglages ou simplement connaître le niveau de charge de la batterie…, à condition que cette indication soit fiable, ce qui n’est pas toujours le cas.
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