- Huit caméscopes numériques HD à partir de 800 euros
- Résultats des tests
- Comment nous les avons testés
Dans l’univers perpétuellement changeant des nouvelles technologies, les caméscopes constituent une catégorie à part. Ils n’évoluent ni de la même façon, ni au même rythme que les ordinateurs, les baladeurs, les imprimantes ou les téléviseurs. Quelles évolutions majeures les appareils photo numériques ont-ils connues depuis leur passage au numérique ? Aucune. Le format et la capacité de leurs cartes mémoire ont changé, leurs écrans se sont agrandis, les capteurs gèrent toujours plus de pixels, mais aucune innovation décisive n’est venue remettre en cause leurs fondements technologiques.
On ne peut pas en dire autant des caméscopes. Lorsqu’ils sont passés au numérique, ils n’ont pas, dans un premier temps, abandonné la bande magnétique, à l’inverse des appareils photo qui ont jeté la pellicule aux oubliettes. Ils ont conservé leur cassette, quitte à la rebaptiser DV (pour Digital Video) et à y stocker des données numériques plutôt que des signaux analogiques. Puis, est venu le temps des supports alternatifs, et en particulier du mini-DVD de 8 cm : tant qu’à faire, autant enregistrer les images directement sur un support lisible par les lecteurs DVD de salon. Quitte pour cela à abandonner le format d’enregistrement DV, au profit de celui des DVD-Vidéo, le Mpeg-2.
Cette transformation, suivie un peu plus tard par le passage au Mpeg4, n’a pas été sans conséquence sur la qualité (lire l’encadré ci-dessous). Mais elle a ouvert la porte à de nouvelles évolutions. Celle des supports tout d’abord : le disque dur et la carte mémoire ont supplanté peu à peu le DVD.
Quatre des huit caméscopes de ce comparatif enregistrent sur des cartes mémoire… que vous ne trouverez pas en déballant les produits, sauf le Sony HDR-TG3. Quant à Samsung, il a eu la bonne idée d’équiper son VP-HMX20C, le gagnant du rapport qualité/prix, de 8 Go de mémoire interne.
Les quatre autres modèles enregistrent sur un disque dur intégré, un support qui permet de filmer plusieurs heures sans interruption. Ils sont, bien sûr, plus encombrants et leur batterie offre, en général, une moins grande autonomie. Enfin, la dernière évolution en date est celle de la haute définition. Aujourd’hui, tous les nouveaux modèles ou presque sont Full HD : ils produisent des images de 1 920 pixels en largeur et 1 080 en hauteur.
Filmer et projeter de belles images
C’est le cas de nos huit modèles, à l’exception notable du vainqueur, le HG10 de Canon. Il filme en 1 440 x 1 080, et un rapide calcul vous confirmera qu’avec une telle définition, l’image résultante devrait être au format 4/3. Oui mais voilà, une ruse technologique, basée sur l’utilisation de pixels rectangulaires plutôt que carrés, lui permet de restituer des images finales au format 16/9, comme les autres.
Pour faire votre choix parmi ces caméscopes encore chers, lisez ces pages afin de découvrir les caractéristiques, les points forts et les points faibles des différents modèles (et achetez d’ores et déjà un câble HDMI puisqu’aucun n’en est pourvu !). Et n’oubliez pas que la fonction première d’un caméscope HD est de projeter les images filmées sur un téléviseur 16/9 HD. Si vous ne possédez actuellement qu’un écran cathodique, patientez encore : les prix auront baissé l’année prochaine.
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