Pour devenir la secrétaire au Commerce des États-Unis, Gina Raimondo, la candidate désignée par Joe Biden, doit convaincre le Congrès et le Sénat. Lors d’une première audition, elle avait notamment indiqué que, sous sa direction, les États-Unis resteraient fermes envers la Chine avant de laisser la porte ouverte à un allègement des sanctions envers les entreprises chinoises bannies, comme Huawei.
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Selon Bloomberg, cette déclaration n’a pas plu à quelques élus républicains qui, lors d’une séance de questions/réponses écrites, ont interrogé Gina Raimondo sur le cas de Huawei et de Hangzhou Hikvision Digital Technology, une entreprise de semi-conducteurs. Cette fois-ci, la future secrétaire au Commerce se montre plus sévère.
« Aucune raison » de revenir en arrière
« Je n’ai actuellement aucune raison de croire que les entités figurant sur ces listes ne devraient pas y figurer » a répondu Gina Raimondo. Une fois confirmée, elle indique qu’elle se penchera sur ses dossiers pour obtenir de plus amples informations sur les menaces proférées contre la sécurité intérieure par Huawei et les autres.
Antony Blinken, le secrétaire d’État américain depuis fin janvier, a lui aussi affirmé à plusieurs reprises que Donald Trump avait eu raison de s’en prendre à la Chine. Au fur et à mesure des semaines, l’administration Biden ne cesse d’amincir les espoirs du gouvernement chinois.
Source : Bloomberg
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