Pour dissiper les doutes, rien de mieux qu’une bonne opération « transparence ». Depuis des mois, Huawei est cloué au pilori outre-Atlantique : soupçons d’espionnage, d’intelligence économique, de portes dérobées, etc. Pour calmer le jeu, le constructeur chinois est désormais prêt à faire tester ses équipements par les autorités américaines comme bon leur semble, et même à leur en fournir le code source. « Nous sommes ouverts. Dites-nous ce qu’il vous faut pour que vous vous sentiez en sécurité avec nos équipements et nos procédures de test », a déclaré, ce lundi 5 novembre 2012, le porte-parole Scott Sykes depuis Shenzhen, selon le site allemand Spiegel Online.
Concrètement, Huawei serait prêt à mettre en place un laboratoire de tests à partir duquel les autorités américaines pourraient ausculter ses équipements, comme c’est déjà le cas au Royaume-Uni. Il y a deux semaines, le constructeur chinois avait fait une proposition similaire aux autorités australiennes, qui redoutent également un risque d’espionnage chinois.
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