La nouvelle génération du casque de réalité virtuelle de HTC est bientôt là. Appelé Vive Cosmos, cette nouvelle mouture, qui avait été annoncée au CES en janvier dernier, devient un casque autonome en termes de perception de l’environnement. Bardé de ses 6 caméras, il n’a plus besoin de capteurs externes pour détecter l’environnement. Plus besoin d’installation lourde à mettre en place dans son salon, on peut profiter des contenus VR presque partout, même s’il faut tout de même un peu d’espace dans la salle.
Contrairement à l’Oculus Quest, le Vive Cosmos n’est pas un casque autonome, il est toujours relié à l’ordinateur comme l’Oculus Rift S. De base, il faut donc le relier en USB 3 et sur une prise Display Port 1.3 de votre machine, mais vous pouvez aussi vous passer de fil en utilisant le Vive Wireless Adapter, qu’il vous faudra vous procurer à part. Ce qui alourdira sérieusement la facture (lire plus loin).
Meilleurs écrans, ergonomie améliorée
Les deux dalles du Vive Cosmos offrent une définition combinée de 2880 x 1700 pixels rafraîchis à 90 Hz. Détail étonnant, HTC a préféré des dalles LCD à de l’OLED, ce qui étonne compte tenu du tarif de l’engin – 799 €. HTC affirme que la distance entre les pixels a été réduite, minimisant l’effet de grille. Cela se jugera lors du test.
Par rapport aux précédentes moutures, HTC a retravaillé l’ergonomie pour que le poids du casque repose sur la tête et non pas sur le nez ou le front, promettant moins – voire pas – de fatigue sur le cou. Il est toujours équipé de son casque audio, sous la forme de deux coussins supra auriculaires. Aucune information n’a été communiquée quant à l’amélioration de la qualité sonore par rapport à la première génération, mais le casque devrait être plus confortable. Les contrôleurs ont eux aussi été revus et semblent plus compacts que par le passé – et ils offrent un look encore plus futuriste, ce qui ne gâche rien.
Casque modulaire
Pratique, la partie affichage du casque se relève en un tournemain pour rapidement vérifier son environnement sans avoir à enlever l’appareil. Et HTC met en avant l’aspect modulaire du Cosmos. Il dispose en effet d’une façade amovible qui permet de greffer des mods. Des accessoires qui permettront de faire évoluer le casque au fil du temps : nouvelles caméras, nouveaux capteurs, etc. La démarche est louable dans le monte de la tech jetable. Dommage que cela ne s’applique pas aux écrans, l’affichage étant à l’heure actuelle un point faible des casques.
Haut de gamme
Le HTC Vive Cosmos offre peu ou prou la même définition d’image que le Rift S, mais à un meilleur taux de rafraîchissement –90Hz pour Cosmos contre 80 Hz pour Rift S. Espérons donc pour HTC qu’il soit incroyablement plus ergonomique et précis car sur le papier, cette petite supériorité technique se paye bien cher : le HTC Vive Cosmos coûte le double de son concurrent, puisqu’il est lancé à 799 €… sans le module sans-fil, qui coûte 345 €. Pour profiter d’une expérience de VR « libre », il vous faudra donc débourser pas moins de 1144 €.
Une somme élevée qui a conduit HTC à faire un geste côté contenu en offrant 6 mois de souscription à Viveport Infinity (ce qui représente de 60 € selon le référentiel “Infinity Annuel”). Quant aux « vrais » fans qui précommanderont le Cosmos, ils auront droit à une année entière de souscription, un « cadeau » de 120€.
Le HTC Vive Cosmos est disponible aujourd’hui à la précommande (Fnac, Boulanger, LDLC en France) et sera disponible partout ailleurs à partir du 3 octobre.
Le prix de lancement du HTV Vive Cosmos est de 799 €.
L’adaptateur Vive Wireless Adapter est déjà disponible à 345 €.
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