Les deux nouveaux smartphones de HTC, les Desire HD (lire les spécifications complètes du HTC Desire HD) et HTC Desire Z (lire les spécifications complètes du HTC Desire Z), seront disponibles dans le monde entier à partir du mois d’octobre. Pas de révolution sous le capot : comme attendu, le fabricant a rompu avec la technologie d’exception Amoled pour les écrans, pour se rabattre sur le Super TFT, aux termes d’un accord d’approvisionnement conclu avec Sony.
Mais il suffit de tenir les mobiles en main pour se rendre compte que la qualité est au rendez-vous : les contrastes sont marqués, et la luminosité, soutenue. Nous ne manquerons pas de mesurer ces valeurs lors de nos prochains tests. Pas de révolution, donc, seulement du solide : un processeur à 1 GHz pour l’impressionnant (par sa taille et son poids de 164 g) Desire HD, un autre à 800 MHz pour le Desire Z, 1,5 Go de mémoire de stockage pour chacun pour installer des programmes, ce qui reste très confortable, et respectivement 768 et 512 Mo de mémoire vive pour les exécuter.
Un équipement confortable, mais sans bouleversement
Bien que le constructeur taïwanais mette l’accent sur l’usage de l’aluminium pour le HD et l’astucieuse charnière du clavier pour le Z (laquelle est précisément en forme de « z »), c’est ailleurs que se situe l’innovation. Et parfois dans des détails de bon sens : il est possible de mettre en veille prolongée ces deux smartphones, exactement comme un notebook Windows. On peut ainsi éteindre complètement son téléphone tout en évitant un redémarrage à froid qui pourrait durer plusieurs minutes avec des produits concurrents.
Passons rapidement sur l’arsenal dont HTC a doté ses téléphones : capteur photo de 8 Mpix avec double flash à LED, enregistrement vidéo en HD 720p et serveur DLNA pour regarder ses vidéos sur un téléviseur connecté au réseau local, Wi-Fi n… Ces équipements sont accompagnés d’une nouvelle version de Sense, l’environnement graphique avec ses services associés, qui en est donc à sa troisième mouture depuis son lancement en 2009 sur le HTC Hero.
Un logiciel de navigation avec cartes intégrées
Au programme, un logiciel de navigation baptisé provisoirement Locations, qui dispose de ses propres cartes, lesquelles seront installées en usine sur la carte microSD de ces deux nouveaux Desire – l’utilisateur pourra également en télécharger. Intéressant en cas de voyage à l’étranger, car les transferts de données coûtent alors plus cher que le carburant. Mais, mauvaise nouvelle, le guidage vocal et les alertes radar seront payants. En somme, Google Navigation fera l’affaire en France (plus précisément dans le pays où a été acheté le forfait), alors que les séjours à l’étranger pourront se préparer sur Locations.
Autre détail jugé utile par certains utilisateurs, une boîte de réception permet maintenant de visualiser la totalité de ses e-mails, quels que soient les comptes auxquels ils sont rattachés. Les boîtes séparées ne disparaissent pas pour autant. Apple a adopté cette fonction il y a peu de temps, BlackBerry depuis des années.
Des services de synchronisation avec le PC
HTC a également lancé, et c’est cette fois une vraie nouveauté, un service baptisé HTCSense.com, qui s’inspire de ce que fait Microsoft avec les smartphones Windows Mobile 6.5 : un espace personnel – impliquant donc l’ouverture d’un compte – doublé de services pas vraiment originaux mais indiscutablement bienvenus. C’est ainsi qu’il sera possible, à distance, de localiser et de faire sonner un Desire, de détruire les documents qu’il contient, voire de faire afficher au téléphone perdu un message incitant celui qui le retrouverait à le restituer.
Les e-mails seront également synchronisés entre le téléphone et le PC, plus précisément le compte HTCSense.com de l’utilisateur, cet espace se gérant depuis un navigateur Web et non comme une application à installer sur le PC, à la manière des suites PC pour mobiles.
Une autre application, cette fois disponible sur le mobile, HTC Hub, fait également son apparition. Il s’agit, pour autant que les malheureux démonstrateurs qui découvraient les produits en même temps que la presse aient pu nous l’expliquer, d’un point d’accès à des contenus sélectionnés au préalable sur le PC, une sorte de Post-it numérique à distance laissant l’utilisateur libre de cliquer sur les liens pour télécharger effectivement les contenus.
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