Le portable tend de plus en plus à remplacer le PC de bureau. C’est le cas de l’OmniBook XE3, de Hewlett-Packard, destiné à séduire, grâce à ses formes arrondies et à son aspect robuste, aussi bien le grand public que les petites entreprises. Toutefois, l’autonomie de cette machine n’est, selon le fabricant, que de trois à quatre heures. Elle n’est donc pas adaptée aux longs déplacements, d’autant qu’il n’y a pas de possiblité d’ajouter de seconde batterie. En outre, son poids relativement élevé, compris entre 3,1 et 3,4 kg selon les modèles, l’handicape quelque peu.En revanche, il peut, à la maison, s’avèrer être un bon compagnon. Son équipement reprend les principales caractéristiques des PC multimédias actuels. Outre son lecteur de disquettes, l’Omnibook XE3 intègre, sur les modèles dotés d’un écran à matrice active (TFT) de 12,1 pouces, un lecteur de CD 24x, et un lecteur de DVD 8x sur les modèles équipés d’écrans de 14,1 pouces ou de 15,1 pouces.
L’ergonomie et la puissance sont au rendez-vous
L’affichage est piloté par un accélérateur graphique 3D (Savage 3D, de S3), doté de 4 Mo de mémoire vive. Reste à espérer que celui-ci ne soit pas allergique aux jeux 3D, comme c’était le cas du Silicon Motion, qui équipait la précédente mouture, l’Omnibook XE2.Dans le meilleur des cas, les joueurs apprécieront les deux ports USB situés à l’arrière du boîtier permettant de relier deux manettes de jeu. A côté de ces deux ports, figure une sortie TV, une aubaine pour les cinéphiles qui pourront regarder leur DVD-vidéo sur le téléviseur du salon. Quant aux mélomanes, ils trouveront, eux aussi, leur compte grâce à la présence de touches de réglage pour le lecteur de CD et d’une prise casque sur la façade avant du boîtier.On trouve également, en complément, un panneau LCD affichant, en plus de l’heure et de la date, les plages musicales ainsi que le niveau de la batterie. Et ce, même quand le portable est éteint, bien vu ! HP n’a pas oublié non plus les fans de musique MP3 : le lecteur MP3 Music Match est installé d’office sur le disque dur.La capacité de stockage du disque fourni est de 5 Go ou de 10 Go, ce qui est suffisant pour loger de nombreux programmes. En ce qui concerne les organes de saisie, là encore, rien à envier au PC multimédia. Le clavier est bien dimensionné et bénéficie d’un large espace repose-poignets facilitant la frappe.Le dispositif de pointage, pour sa part, se compose d’une petite surface tactile (TouchPad) et d’un bouton de défilement à l’instar de certaines souris. Un deuxième bouton permet de bloquer le déplacement du curseur de la souris. Si l’intérêt de ce dispositif peut être contesté, en revanche, les quatre autres boutons qui se trouvent sur le haut du clavier se justifient. Programmables, ils permettent de lancer directement des applications (Web, messagerie, aide, etc.).Si l’ergonomie est donc au rendez-vous, la puissance l’est aussi. HP a retenu quatre processeurs : Celeron 600 et 650 et Pentium III 650 et 750 MHz, Speedstep.
Une offre logicielle à revoir
Enfin, côté prix, le Celeron 600, qui dispose de 64 Mo de mémoire vive, est, à 14 200 francs, le modèle le moins cher. Il est livré avec un lecteur de CD-ROM 24x et dispose d’un écran TFT de 12,1 pouces et d’un disque de 5 Go. Doté du Pentium III 650, le prix passe à 15 400 francs.Pour acquérir le Celeron 650, équipé d’un écran TFT de 14,1 pouces et d’un lecteur de DVD 8x, il vous faudra débourser 17 300 francs. Le modèle proposé avec le Pentium III 700 bénéficie de 5 Go d’espace disque supplémentaires (10 Go au total), le prix se situe alors aux alentours de 20 200 francs. Ce prix inclut une interface réseau intégrée à la machine. Enfin, la machine haut de gamme dispose, par rapport au dernier modèle cité, d’un écran très confortable de 15,1 pouces, comparable à un 17 pouces classique (CRT). Son prix : 21 400 francs.Hewlett-Packard a d’ores et déjà référencé cette machine chez Boulanger, on la retrouve naturellement aussi dans ses points de vente habituels, plutôt réservés aux professionnels.
Si sa stratégie semble à présent claire, le fabricant devra fournir quelques efforts supplémentaires pour coller encore mieux au marché grand public. Et pour cause : l’offre logicielle se résume au système dexploitation Windows. Nulle trace de jeux ou de logiciels de bureautique.
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