L’année commence mal pour les salariés allemands de HP. Le fournisseur vient d’annoncer, le 1er février dernier, la suppression des 1 100 postes de sa filiale de Rüsselsheim, ville située à proximité de Francfort. Cette entité, qui va fermer ses portes d’ici à fin octobre, est spécialisée dans les services pour entreprises. C’est le troisième plus grand site du constructeur en Allemagne qui, au total, emploie environ 10 000 personnes.
Sur les 1 100 postes supprimés, 250 devraient être transférés chez des partenaires et des clients de la société. Près de 200 salariés pourraient ainsi trouver refuge chez le constructeur automobile Opel, selon le site Golem.de. Les 850 autres salariés n’auront pas forcément cette chance : soit ils seront retenus pour un poste vacant quelque part dans un autre site de HP, soit ils seront licenciés.
Le puissant syndicat IG Metal estime que ce plan de licenciement est « une gifle pour les salariés ». La direction explique qu’il s’agit d’une mesure « nécessaire » dans le cadre de la restructuration annoncée en mai dernier par Meg Whitman, la patronne de HP. L’impact en France est connu depuis juillet 2012. HP supprimera environ 300 postes (*) dans l’Hexagone d’ici à 2014. La direction française souhaite procéder uniquement par des départs volontaires, au travers d’un dispositif de retraite anticipée.
(*) Article modifié le 5 février. contrairement à ce que nous avons écrit, HP ne va pas supprimer 520, mais environ 300. Ce changement fait suite à des négociations syndicales, comme nous l’a aimablement indiqué un délégué syndical CFTC chez HP.
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