En fans absolus de Star Wars que nous sommes, nous avons forcément prêté une oreille très attentive à l’annonce de HP, ici à Barcelone. À mi-chemin entre un HP Omen et un PC plus traditionnel de type Pavilion, cette Édition Spéciale arbore un magnifique boîtier, frappé d’illustrations de la saga et reprenant les couleurs rouge, argent et noire prisées par les Sith. Et, pour aller encore plus loin, HP met même à disposition de l’utilisateur des éléments de personnalisation préinstallés dans la machine. De quoi se constituer une interface de Windows 10 aux couleurs des films de Georges Lucas, notamment.
Et si le boîtier nous a bien plu, nous avons été déçus par la fiche technique de cette Édition Spéciale. Pour être francs, nous nous attendions à une machine de jeu capable, soyons fous, de faire tourner le prochain jeu d’EA, Star Wars Battlefront, sans le moindre souci. Et bien ce n’est pas le cas.
Pourtant HP était bien parti sur le papier : Intel Core i5 ou Core i7 de génération Skylake, jusqu’à 12 Go de mémoire et 2 To de disque dur ou 1 TO de SSHD. Que du bon ! On y trouve aussi une dalle Full HD, mate, un plus très apprécié par les joueurs.
Problème, la puissance graphique ne sera pas du tout au rendez-vous. Suivant les versions de la machine, c’est soit la partie graphique intégrée au processeur Intel qui se chargera de l’affichage, soit une NVIDIA GeForce 940M. Autrement dit, il faut se contenter de regarder les DVD de la Saga par le biais du lecteur optique externe fourni ou de (re)déguster de très vieux jeux inspirés des films, comme Jedi Knight 2 : Jedi Outcast par exemple. Mais, pour faire tourner Battlefront, ce ne sera clairement pas suffisant.
Suite à nos demandes, HP France nous a communiqué les configurations disponibles. Il y en aura deux, une en Core i5 avec 4 Go de mémoire et l’autre, en Core i7 avec 6 Go de DDR3. Toutes deux auront un disque dur de 1 To. A priori, le PC portable Star Wars Special Edition sera commercialisé à partir de 800 euros dès ce mois-ci. Un prix relativement abordable que Stacy Wolff, Vice Président et en charge de la supervision du design, justifie assez facilement.
Neuf prototypes proposés à Disney
« Disney voulait une machine abordable. Nous avons donc dû trouver un bon compromis entre puissance, confort d’utilisation et coût de fabrication. Et, surtout, nous pensons que vendre ce PC Édition Spéciale à partir de 800 euros peut permettre aux collectionneurs de s’en offrir deux. Un à utiliser, un à conserver à l’état neuf, comme cela se voit beaucoup ». « Bien entendu, nous avions pensé sortir le PC avec un équipement haut de gamme pour que les joueurs puissent faire tourner le prochain titre de EA. Mais ce n’était pas forcément ce que Disney avait en tête. Nous avons commencé à travailler sur ce projet au mois d’avril dernier, dans le plus grand secret, et nous avons dû aller très vite. Et consolez-vous ! Nous avons imaginé un packaging de dingue pour cette machine. A l’intérieur du superbe emballage, vous trouverez une boite à fermeture magnétique, renfermant la machine et suspendue par deux supports en forme de chasseurs impériaux TIE. » ajoute-t-il, les yeux pétillants. « Enfin, le chargeur est rangé dans un compartiment un peu spécial dont nous vous laisserons découvrir la forme lorsque vous recevrez la machine pour test ou, mieux, que vous l’achèterez ! ».
Nous avons également pu apprendre que plusieurs versions de ce PC portable avaient été soumises à Disney avant validation, 9 prototypes pour être exacts. Et parmi lesquels un reprenant les teintes vertes et jaunes passées de l’armure du chasseur de prime Boba Fett, un autre aux couleurs de la République ou encore un dernier faisant penser qu’il avait été taillé à même une aile de chasseur de la République, le célèbre X-Wing de Luke Skywalker. Il y a aussi eu un Omen dont le boîtier en métal avait été usiné pour ressembler aux reliefs de la surface de l’Etoile de la Mort. « Nous n’excluons pas de retravailler avec Disney et les équipes de Lucas Films pour la sortie des deux autres épisodes de la trilogie. Peut-être arriverons-nous à les convaincre de nous laisser produire certaines des propositions que nous leurs avons faites en créant cette Edition-ci. Nous vous en dirons plus dès que nous le pourrons. » conclut Stacy Wolffe. On a hâte !
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