France Télécom pour opérateur. HP pour les ordinateurs. Une base de données Access. Un progiciel de gestion intégré (PGI) SAP. Une comptabilité spécifique. Telle est, selon Comm’Back, la panoplie informatique type de
l’entreprise française.Une photographie que l’organisme d’étude quantitative des projets informatiques en France a faite en analysant sa base de données de vingt-neuf mille entreprises et établissements français. Cette mesure ne contredit pas
les grands fondamentaux du marché. Elle a, en outre, le mérite de fournir une hiérarchie correspondant au parc installé, et non aux parts de ventes statistiques ou par panels de fournisseurs, comme c’est habituellement le cas.En matière de matériel, HP figure en tête sur tous les segments ?” qu’il s’agisse de micro-ordinateurs de bureau (39 % du marché), de portables (32 %), de serveurs (53 %), ou d’imprimantes
(76 %). ‘ Il faut noter que, pour chaque catégorie, le challenger direct varie, détaille Alain Perez, PDG de Comm’Back. Dell pour la micro de bureau, Toshiba pour les portables, IBM pour les
serveurs, et Lexmark pour les imprimantes. ‘
Une bonne place pour les assembleurs
Quant aux assembleurs, ils s’arrogent la quatrième place des micros de bureau et des serveurs. En matière d’opérateurs, France Télécom maintient sa présence dans 91 % des entreprises de la base, tandis que 58 %
de ces dernières disposent d’une connexion Web ?” 90 % pour l’accès à internet, et 80 % pour la messagerie.Côté PGI, le marché apparaît comme très éclaté : le développement spécifique est ?” loin derrière, cependant ?” le premier concurrent de SAP. Suivent JD Edwards ?” absorbé par Peoplesoft ?”,
Intentia et Adonix à égalité, qui précèdent une myriade d’autres éditeurs ; sans précisions sur la place d’Oracle. Le phénomène s’accentue encore en comptabilité et finance, où le logiciel interne devance Sage, alors que
Geac, Cegid et CCMX ne dépassent pas les 2 %.Enfin, Comm’Back chiffre à 2,5 % la base installée des applications de gestion de la relation client. ‘ Ce qui confirme l’impression générale d’un marché qui fait beaucoup parler de lui,
sans pour autant être si représenté dans la majeure partie des entreprises ‘, ironise Alain Perez. Une remarque qui vaudrait également pour la GED (gestion électronique de documents).
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