Pour sa gamme de serveurs, le constructeur parie maintenant sur la deuxième génération de ce processeur.
Bien que codéveloppeur avec Intel du processeur 64 bits, HP a annoncé le mois dernier qu’il renonçait à vendre des ordinateurs équipés de la première version de cette puce. Le constructeur attend la deuxième génération du fondeur dont le nom de code est McKinley. La phase pilote est prévue pour la fin de cette année et la mise sur le marché pour 2002.Pour l’heure, la première version, Itanium, anciennement Merced, n’est toujours pas lancée. Et sa disponibilité est finalement prévue pour cet été. Initialement, c’était pour… fin 1998. Le rapprochement des dates de disponibilité des deux produits a pesé sur la décision de HP.” Personne ne dépense des millions de dollars sur des équipements pour s’en débarrasser dix-huit mois plus tard parce qu’une technologie plus performante vient d’être lancée “, a déclaré Jean-Jacques Ozil, responsable marketing au niveau mondial de HP.Ainsi, le retard pris par Intel dans le programme du processeur 64 bits peut être fatal à Itanium. Déjà, lors du forum des développeurs Intel, qui s’est tenu l’été dernier à San Jose, la plupart des fabricants de serveurs focalisaient leur attention sur MacKinley. Cette puce devrait apporter aux machines sur lesquelles elle fonctionne un niveau de performances équivalent à celles équipées d’architecture Risc dans le monde Unix.Il semblerait toutefois que ce changement ne remette pas réellement en cause la politique commerciale du constructeur. “Dans notre plan de route, HP utilisera toujours Itanium dans un serveur quadriprocesseur, déclare Tiet Khoa Dang, chef de produit serveur NT chez HP France. Celui-ci sera disponible cet été.”