Les résultats annuels de HP sont bons, mais pas assez pour le Nasdaq. Pour l’année 2000, le chiffre d’affaires du fabricant s’élève à 48,8 milliards de dollars (56,89 millions d’euros), soit 15 % de plus que l’an dernier. En outre, HP a dégagé un résultat net de 922 millions de dollars (1,074 million d’euros) contre 760 millions de dollars (885,89 millions d’euros) en 1999. Le problème réside dans les dividendes qui ne se montent qu’à 41 cents (0,47 ?) au lieu des 51 cents (0,59 ?) attendus par les analystes. Résultat : le 13 novembre, date de l’annonce des résultats, le titre HP a perdu 12,78 % de sa valeur Nasdaq. Selon Carly Fiorina, présidente de HP, la société a pâti de dépenses plus importantes que prévu, d’effets de change négatifs et de pression sur ses marges.
Un échec relatif
Parallèlement, HP a annoncé l’abandon des discussions sur l’éventuel rachat de la branche conseil de PricewaterhouseCoopers pour un montant estimé à 18 milliards de dollars (20,98 milliards d’euros).Officiellement, cet échec s’explique par la difficulté d’empêcher la fuite des cerveaux et de créer un plan de mise en valeur des deux entités. Par ailleurs, la chute du cours de l’action HP aurait augmenté d’autant le coût de PWC. Toutefois, HP ambitionne toujours de progresser dans le conseil par croissance externe ou organique. Cette année, son activité de services a augmenté de 46 %, mais ne représente encore que 5 % de son chiffre d’affaires.
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