Après IBM, HP tente de concurrencer Sun sur le segment convoité – et estimé, selon IDC, à 10,8 milliards de dollars pour cette année -, des serveurs Unix bas de gamme. La recette est universelle : un boîtier rackable 2U, un ou deux processeurs 64 bits, des entrées-sorties performantes et un système d’exploitation Unix. Grande surprise, le prix : le modèle monoprocesseur est disponible à 4 600 dollars (5 050 euros) et le biprocesseur à partir de 9 200 dollars (10 100 euros).
HP-UX ou Linux
Le A400 reçoit un processeur PA-Risc 8 500 (64 bits) cadencé à 450 MHz, alors que le A500 embarque jusqu’à 2 PA-Risc 8600 à 550 MHz. Le A400 accepte jusqu’à 2 Go de mémoire vive SDRAM ECC. Il offre deux connecteurs PCI 64 bits à 66 MHz, un contrôleur Ultra-2 SCSI, un contrôleur Ethernet 10/100BaseT intégrés et deux emplacements pour disques durs.
Le A500 se différencie du A400 en acceptant 8 Go de mémoire vive et par ses quatre connecteurs PCI. Le bus d’entrées-sorties a été renforcé pour faire transiter 1,9 Go/s contre 1,3 Go/s sur le A400. Les deux machines pourront recevoir les prochains processeurs PA-Risc, ces derniers devant évoluer pendant au moins trois ans.
Au chapitre des nouveautés, les A400 et A500 recevront indifféremment HP-UX 11 ou Linux. Ces serveurs sont certifiés pour diverses applications orientées Internet, dont le serveur WAP de Nokia, le moteur de recherche Infoseek, le système de répartition de charge de Resonate.Le succès des machines de HP ne fait guère de doute, non pas en raison des bons résultats obtenus aux mesures SPECint, mais surtout en réponse à une demande explosive des entreprises Internet, FAH et FAI. Cette commercialisation surprend tout de même, à quelques mois de celle d’Itanium d’Intel qui devrait succéder à PA-Risc.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.