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HP immerge un serveur Web au c?”ur de ses imprimantes

Qui ne s’est jamais énervé devant l’absence d’encre dans l’imprimante au moment même ou un document urgent devait être édité ? HP, avant ses concurrents, vient de trouver une solution, à condition bien sûr que la cartouche d’encre soit dotée de la puce ad hoc.

Plus de crise de nerfs devant l’imprimante dont la cartouche est désespérément vide. Désormais, le responsable des fournitures sera prévenu à temps… à condition que l’entreprise lui offre une imprimante HP 4100 et que l’adresse de la ” victime ” sur le réseau soit désignée. Lexmark, Ricoh et Xerox, les trois principaux concurrents de HP, seraient sur le point de commercialiser les mêmes fonctions (inspirées des photocopieurs) sur leurs prochains équipements.

Serveur Web et machine virtuelle Java intégrés

L’intérêt technique de cette imprimante pour réseau Ethernet (ouverte à tous les types de câblages) est de posséder à la fois un serveur Web embarqué et une machine virtuelle intégrée. Cette double technologie lui permet non seulement de prévenir de l’arrêt de ses services les ordinateurs voisins, mais surtout de s’ouvrir à des applications Java, par exemple, celle de gestion des fonds de pages (que l’on imaginait réservée à des applications de PAO). Ces fonctionnalités, selon HP, ne viennent pas contrarier la définition classique de l’imprimante dans le réseau qu’il soit sous HP-Ux, Unix-Solaris, Linux, Windows 2000, ou encore, Mac OS. Cependant, l’outil d’administration HP WebJetAdmin sous NT d’ancienne génération ne verra pas ces nouveautés, il faudra télécharger la nouvelle version. Pour prévenir l’utilisateur du manque d’encre, l’administrateur devra utiliser des modèles de cartouches dotées de puces électroniques (lire l’encadré) qui finissent par coûter plus cher que la machine elle-même. Les alertes proactives qui peuvent être configurées pour prévenir la personne en charge des fournitures permettent aussi de mieux suivre la consommation de papier et d’éviter les ruptures.La HP 4100, comme tous les autres nouveaux modèles, est conçue à partir de mécanique Canon. Le partenariat entre les deux firmes serait au beau fixe depuis quinze ans, mais la bataille que se livrent les fabricants de photocopieurs – une spécialité de Canon – et ceux d’imprimantes hauts débits est bien réelle. À ce propos, HP, premier constructeur mondial d’imprimantes, reconnaît lui-même qu’il gagne plus d’argent avec les cartouches pour équipements laser qu’avec les machines elles-mêmes. Si l’on prend les chiffres des ventes en France pour les imprimantes laser professionnelles (644 200 unités vendues au tarif moyen de 56 000 F), on comprend mieux que la firme ait cherché à récupérer une bonne part de ce marché dans lequel un grand nombre de fournisseurs d’encre s’était engouffré en offrant des réductions de prix de 30 à 60 %.

La possibilité d’imprimer à partir d’un PC portable

La HP 4100, qui dispose d’un disque de 5 Go et de 32 Mo de mémoire vive, peut imprimer 24 ppm dans une définition de 1 200 ppp, avec près de 110 polices accessibles en mode PostScript et PCL6. Elle dispose de quatre bacs à papier au maximum, en fonction du modèle (N, TN et DTN), d’une contenance de 1 600 feuilles de 105 g au plus. La machine dispose, par ailleurs, d’un port infrarouge qui permet à un PC portable de passage d’imprimer ses documents.

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Thierry Outrebon