Les membres du conseil d’administration de HP ont eu la désagréable surprise de découvrir que certaines de leurs communications avaient été interceptées pendant plusieurs mois par des détectives privés. Ces derniers avaient en fait été
engagés par la propre direction de HP, afin de débusquer l’auteur de fuites qui révélait des informations confidentielles à la presse.
Résumée dans un
rapport de la SEC (Securities and Exchange Commission), l’affaire a été révélée au grand jour après la démission d’un membre du
conseil d’administration, Thomas J. Perkins, outré par les pratiques de l’entreprise. Il affirme que les conversations téléphoniques et les e-mails des administrateurs ont été épiés. News.com, le site où avait été publiées les
informations issues des fuites, a aussi révélé que plusieurs journalistes ont été surveillés, dans son effectif comme au sein d’autres rédactions.
HP répond que seuls de faux appels téléphoniques ‘ pièges ‘, effectués par les détectives, ont été enregistrés. La taupe du conseil a en tout cas été repérée : il sagissait de George Keyworth, qui a
reconnu les faits mais a refusé de démissionner. Son mandat ne sera évidemment pas reconduit.
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