Avec son Dragonfly Folio G3, le constructeur américain tente d’aller au-delà des formats traditionnels. Ce PC portable équipé d’un écran 13,5 pouces est pourvu d’une charnière spéciale qui permet à l’appareil de prendre trois positions : laptop classique, chevalet (clavier caché, écran incliné et touchpad accessible et un mode « tablette ». Par rapport à une Surface de Microsoft, cette conception mécanique semble être bien plus ergonomiques dans les deux premiers modes. En mode tablette cependant, le Dragonfly Folio G3 est logiquement plus lourd et moins compact.
Mention Folio oblige, l’appareil qui se la joue « cahier numérique haut de gamme » est recouvert d’un faux-cuir (polyuréthane) apposé sur le coque d’alliage de magnésium (recyclé : un point pour l’environnement). Et se classe dans les ultraportables avec son poids de 1,4 kg. Seul faux pas (ou limite) de conception mécanique : le stylet qui est livré avec l’appareil ne dispose pas d’un emplacement interne. Il se colle sur le côté du châssis à la manière du stylet des iPad.
Ce châssis unique intègre une électronique classique pour cette seconde moitié de l’année 2022, à savoir du Core de 12e génération de chez Intel. Machine haut de gamme, les configurations commencent à partir du Core i5 1235U et vont jusqu’au Core i7 1255U. De la gamme « U » donc, moins puissante, mais aussi moins consommatrice d’énergie que les versions classiques. Vous vous en doutez, avec une machine qui joue la finesse et l’intégration d’une mécanique de haut vol, la RAM est ici soudée. Mais bon point : elle peut monter jusqu’à 32 Go – les graphistes et autres retoucheurs qui l’utiliseront en mode chevalet en auront bien besoin. Windows étant moins efficace que macOS dans sa gestion de la RAM (sans parler de l’avantage des puces M1/M2 qui profitent d’une RAM accolée). Côté SSD, on aura droit à des configurations allant de 256 Go à 2 To de stockage.
Si l’écran au format 3/2 (oui, nous jubilons !) est magnifique sur les photos, il faudra faire attention à la version que vous achèterez. Les configurations haut de gamme intègrent une dalle OLED de 3000 x 2000 pixels (annoncée à 7400 cd/m² !). Les modèles moins chers se contenteront d’une définition de 1920 x 1280 pixels sur une dalle LCD IPS, logiquement moins bonne, mais aussi moins précise. Mais qui a comme avantage de doubler la durée de vie de la batterie. HP annonce 13,5h pour la version LCD et seulement 7h pour la version OLED. Aïe.
La finesse de l’appareil a contraint HP à n’équiper son Dragonfly Folio G3 de seulement deux prises Thunderbolt 4 au format USB-C (vive les dongles…) et d’une prise jack 3,5 mm. En équipement bonus, certains utilisateurs auront droit à un emplacement Nano SIM compatible 4G. Un des équipements qui nous fait saliver est la webcam qui semble être, sur la fiche technique, comme la plus définie que nous ayons jamais vu sur un PC portable : 8 Mpix ! Doublée d’un module infrarouge, elle est compatible Windows Hello (déverrouillage facial) et détection de présence. HP se positionne comme leader de la qualité des webcams et consacre même un long article (marketing, hein) sur le sujet. Mais il faut saluer sa popularisation des modules 5 Mpix. Et ici, l’inauguration du 8 Mpix.
Le HP Dragonfly Folio G3 ne dispose pas encore de date exacte de commercialisation en France ou de prix européen. Mais préparez-vous à souffrir : aux USA, la première configuration (que l’on pressent en Core i5, LCD 1080p et 256 Go de SSD) est annoncée à 2379 $ (hors taxes donc). Autant vous dire qu’une version Core i7 OLED en 32 Go de RAM risque de faire mal au porte-monnaie.
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