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HP consolide sa suite logicielle Netaction

La suite logicielle Netaction s’enrichit de modules spécifiques pour les services web. Entre EAI et annuaires UDDI privés en passant par la gestion de workflow, il y en a pour tous les goûts, mais pas pour toutes les bourses.

Fort d’un serveur d’application gratuit, le HP AS ?” qui s’appuie sur un serveur Apache Linux et qui a récemment reçu la conformité avec les spécifications J2EE 1.3 ?”, HP étoffe son offre logicielle avec de nouvelles versions de ses outils consacrés aux services web. La brique de base, la Web Services Platform 2.0 (1 250 ? par CPU), fait office de pierre angulaire à tous les projets visant à créer, gérer, déployer des services web, en environnement intranet ou extranet, via l’intégration d’un serveur Soap (Simple Object Access Protocol).Parmi les cinq briques annexes existantes autour de cette plate-forme, HP commercialise notamment le Web Services Registry 2.0 (6 300 € par CPU), un annuaire UDDI (Universal Description Discovery and Integration) privé pouvant être déployé sur un intranet d’entreprise.

Une approche projet

Sur la partie internet, rappelons que HP est l’un des quatre, avec IBM, SAP et Microsoft, à avoir mis en ligne un annuaire UDDI public. Au-dessus de cette plate-forme spécifiquement consacrée aux services web, HP lance quatre “solutions” mêlant outils complémentaires et intégration spécifique pour obtenir une approche projet des problématiques d’entreprise.Parmi elles, citons Mobile Portal, pour des projets ciblant des utilisateurs nomades, ou encore Agile Business Infrastructure Solution, un ensemble de composants et de connecteurs JCA (Java Connector Architecture). L’offre HP s’avère certainement très complète mais également très modulaire. Un peu trop peut-être ?

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Lionel Sarrès