La fusion HP-Compaq, annoncée le 3 septembre, est cette fois bien engagée. Le tribunal de l’État du Delaware a, en effet, rejeté la plainte déposée contre HP le 28 mars par Walter Hewlett, fils de l’un des fondateurs de HP, qui s’opposait au rapprochement. L’acquisition se fait pour 18,69 milliards de dollars (20,4 milliards d’euros) en actions HP. C’est un nouveau géant de l’informatique qui apparaît avec un chiffre d’affaires de 80 milliards de dollars. Mais “dans les mégafusions, un plus un ne font pas toujours deux. Et encore moins trois “. Cette mise en garde de Jean-François Perret, directeur du cabinet de consultants Pierre Audoin Conseil, résume bien le défi qui se pose au “nouveau” Hewlett-Packard, reconfiguré mais pas totalement en ordre de marche. Le numéro 2 mondial de l’informatique va devoir harmoniser ses ?” nombreuses ?” gammes de produits, tout en montant d’urgence une équipe de direction ramassée. Dans ce contexte, la France n’est pas mal lotie : tandis que le PDG de Hewlett Packard, Juan Soto, est aux États-Unis pour finaliser la fusion, il se murmure que Patrick Stark, successeur de Bernard Maniglier à la tête de Compaq France, pourrait coiffer l’ensemble des opérations dans lHexagone.
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