Après avoir lorgné le marché du cache pendant un an, HP s’engage aujourd’hui franchement. En février 2000, il nouait des partenariats avec deux des plus importants spécialistes du cache, Inktomi et CacheFlow. Il a finalement retenu le logiciel du premier pour ses trois premiers serveurs de cache. Ces boîtiers, attendus pour le second trimestre, embarqueront le logiciel Traffic Server, et son extension multimédia Media-IXT. Bien que le gestionnaire de cache d’Inktomi ait été porté sous HP-UX l’année dernière, c’est la version Linux qui sera incorporée dans ces boîtiers.
Un accord à point nommé pour Inktomi
Ces solutions de cache prêtes à l’emploi – elles s’installent en quinze minutes selon le constructeur – sont destinées aux fournisseurs de services internet, aux spécialistes de l’hébergement et aux grands comptes.Ce partenariat donne corps à la stratégie serveurs spécifiques (ou ” appliance “) de HP. Il arrive aussi à point nommé pour Inktomi. A l’instar des autres spécialistes du cache, celui-ci a été éprouvé par le ralentissement des dépenses d’infrastructure aux Etats-Unis. L’appui d’un grand constructeur va l’aider à passer ce cap difficile, accélérera son développement en dehors des Etats-Unis et facilitera son entrée dans les grandes entreprises. Autant d’atouts pour bien préparer la prochaine bataille de la diffusion de contenu multimédia. C’est en revanche un coup dur pour CacheFlow qui projetait de fournir sa technologie à HP. Ses serveurs, toujours au catalogue de HP, continueront à être proposés par les équipes de consultants et de développement, mais ils ne seront plus mis en avant. “Nous avons désormais nos propres solutions “, indique-t-on chez HP.
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