Les serveurs lame offrent un très haut niveau de densité, car tous les composants sont situés sur une carte unique. Plutôt que de les empiler horizontalement, il suffit ainsi de les insérer dans un châssis. Ce type d’architecture réduit le nombre de câbles et facilite d’autant l’administration.Pour son arrivée sur ce marché, HP tente de se différencier de ses concurrents en utilisant des standards plutôt qu’une architecture propriétaire et opte pour un châssis aux normes CompactPCI (cPCI).Le premier modèle lame présenté par HP, le Blade Server bc1100, exploite un processeur Pentium III basse tension cadencé à 700 MHz, 512 Mo de mémoire ECC, abrite un disque dur IDE de 30 Go et deux ports Fast Ethernet. D’une hauteur de 6U (26,6 cm) et échangeable à chaud, la carte-serveur est livrée avec le système d’exploitation Linux (Debian, Red Hat ou SuSE). Elle sera vendue 1 925 dollars ht (2 170 euros).
Des serveurs destinés au front office
Avec ses serveurs, le fabricant livre le châssis bh7800, d’une hauteur de 13U (57,8 cm). Doté d’alimentations et de ventilations redondantes, le châssis accepte jusqu’à seize serveurs accompagnés d’autant d’unités de stockage (deux disques IDE de 30 Go par carte). Ce châssis est commercialisé 7 525 dollars (8 483 euros) avec un serveur. Ces matériels sont destinés, dans un premier temps, à des applications de type front office, comme les serveurs web, les serveurs proxy ou de cache, les coupe-feu ou les passerelles RPV.
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