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HP abandonnerait son middleware

Oracle serait bien placé pour reprendre tout ou partie de la gamme NetAction.

Achetée en octobre 2000 pour environ 470 millions de dollars, la société BlueStone devait être le tremplin de HP sur le secteur ?” très convoité ?” des serveurs d’applications et du middleware, en général.Las, le marché semble se concentrer sur les deux principaux acteurs, BEA et IBM, et quelques autres, à distance respectueuse, et dont HP ne fait toujours pas partie.Pour gagner en notoriété, le constructeur avait prévu de fournir gratuitement son serveur d’applications intégré à son OS. En avril dernier, Alfred Chuang, le PDG de BEA, affirmait, sans que cela fut confirmé, que le constructeur envisageait de purement et simplement retirer NetAction, le nouveau label de BlueSone, de son catalogue pour se concentrer sur un partenariat avec BEA autour de WebLogic.

Oracle sur les rangs

Désormais, il s’agirait, selon notre confrère InfoWorld, d’une négociation avec Oracle en vue de la revente d’une partie des produits de la gamme NetAction.Même si l’on pouvait s’attendre à ce que BEA soit en tête de la liste des repreneurs, comme cela s’était produit dans le passé, avec Digital par exemple, l’hypothèse Oracle est crédible.En effet, l’éditeur semble, après moult tergiversations, avoir enfin trouvé une base technique solide, avec son serveur J2EE Orion, obtenue auprès de l’éditeur suédois IronFlare.Bien quil reste en retrait par rapport à BEA et IBM, sa progression a été fort satisfaisante ces derniers mois puisque sa part de marché serait passée de 3 à 6 %, selon le Giga Group.Une telle reprise pourrait crédibiliser son approche des services Web face aux deux poids lourds.

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Philippe Davy