Après avoir passé quelques années dans l’univers futuriste de Killzone, sa licence star, le développeur hollandais Guerrilla Games a acquis une certaine maîtrise des environnements mécaniques.
Mais l’envie de changer d’air se faisait sentir et, suite à un vote au sein du studio, l’idée de tourner la page et de partir sur un nouvel univers s’est concrétisée aux alentours de 2010. Le décor champêtre, mélange de forêt et de cascades de Killzone Shadow Fall, témoignait déjà d’une volonté de jeux plus ouverts, plus vivants, avec une nature plus présente.
Le studio recrute alors des développeurs rompus aux mondes ouverts et au développement de RPG, ayant œuvré sur des titres tels que Fallout ou The Witcher. En particulier, John Gonzalez (Fallout New Vegas, L’Ombre du Mordor) qui rejoint l’équipe en 2013, en tant qu’auteur principal, chargé d’une mission délicate : donner du liant à des ingrédients déjà mis en place par les équipes. Il imagine alors un scénario « post-post apocalyptique », avec une nature qui reprend ses droits.
Dans un monde futuriste contrôlé par des machines rappelant des animaux et où l’humain est revenu à un état primitif, l’héroïne, Aloy, bannie de son clan, cherche à comprendre son histoire et, à travers elle, le monde qui l’entoure.
Outre la présence inquiétante des robots, il existe aussi de nombreux conflits entre les clans humains, aux conséquences immédiates sur l’histoire. Bien qu’exclue de son propre clan pour des raisons qu’elle ignore, Aloy trouve un protecteur en la personne de Roth, son mentor, véritable figure paternelle de substitution.
Il lui apprend des techniques de survie, de chasse, et lui enseigne comment vaincre les machines. Un protecteur choisi par le clan, là encore pour des raisons qui échappent à la belle chasseuse rousse.
Au ban de la tribu
L’éducation d’Aloy lui a donné les rudiments pour survivre, mais sa curiosité naturelle et son attrait pour les anciens artefacts et la technologie de façon générale la différencient de son mentor.
Tout ce qui touche au « monde d’avant » est considéré comme tabou par sa tribu. Celle-ci ne voit pas d’un bon œil que l’on manipule technologie ou reliques du passé. Pourtant, cette capacité à maîtriser des éléments qui effraient pourtant son peuple va vite faire d’Aloy une chasseuse hors pair, notamment face aux machines.
Pour faciliter sa tâche, des vendeurs lui fourniront des éléments rares, en échange de quelques ressources. Elle peut également recruter des alliés, tant qu’ils ne font pas partie de sa propre tribu, qui refusera de collaborer avec une paria. Elle se méfiera des vagabonds, des brigands organisés en bande qui traquent les humains entre deux passages de machines, et qui, s’ils sont moins forts que l’espèce dominante, ont la fâcheuse habitude d’attaquer en nombre.
Durant la préparation au rite de passage qui pourrait lui rendre sa place au sein de la tribu, et peut-être lui donner les réponses des anciens sur ses origines, Aloy est assaillie par des flashbacks liés à son enfance. Une envie de se révolter et de se surpasser l’anime alors et elle s’élance dans le vaste monde qui l’entoure en quête d’aventure.
Ainsi, pour partir à la découverte de la faune et la flore, d’une simple pression sur le touchpad de la manette PlayStation 4, le joueur fait apparaître l’objectif principal, indiqué sur la carte, tout comme divers animaux que l’on peut traquer et chasser – un peu à la manière de Far Cry 4.
Les feux de camp font office, quant à eux, de points de déplacements rapides (comme dans Rise of the Tomb Raider). Enfin, des quêtes annexes y figurent également, entre parties de chasse chronométrées et découvertes liées aux diverses tribus. Certaines se concluent même par des choix de dialogues qui influeront sur la fin de la mission et pourront même avoir une légère influence sur l’histoire principale.
Métal hurlant
Manette en main, les contrôles de la chasseuse se révèlent aussi réactifs que précis. Ils ont été pensés de manière à refléter la vivacité d’Aloy. Fluides et instantanés, et ce qu’il s’agisse de pointer son arc sur un ennemi, d’effectuer une roulade ou d’utiliser son Focus. Un talent bien pratique qui ralentit l’action pour pointer une faiblesse chez l’adversaire. Aloy peut tout aussi bien courir, sauter, escalader une paroi rocheuse que rester tapie dans de hautes herbes en attendant le moment propice pour attaquer sa proie.
Dans ce vaste monde ouvert, sa palette de capacités s’enrichit au fur et à mesure de sa progression par de nouvelles compétences. Cela lui permet de se lancer dans l’observation, puis la traque de diverses machines par exemple. Chaque type de robots dispose de son propre fonctionnement, de ses attaques, armes, dangers. Et toutes ces satanées bestioles de métal fonctionnent à l’unisson.
Les Watchers, par exemple, véritables chiens de garde, donnent l’alerte à des modèles plus imposants, si vous ne les réduisez pas au silence. Mieux vaut les faire taire discrètement pour ne pas attirer l’attention. Mais Aloy peut aussi pirater des robots, avec des résultats divers. Des sortes de machines/vaches lui serviront de monture une fois maîtrisées, alors qu’un Watcher peut se retourner contre ses semblables durant quelques instants.
Face à des monstres plus imposants, la tactique mise en place se révèle essentielle. Pourtant, l’IA ne manquera pas de surprendre, en esquivant intelligemment les pièges grossiers ; il faudra toujours avoir un plan B en tête, pour éviter le pire. Retourner les armes d’un mastodonte contre lui-même, ralentir ses déplacements à coup de filin, utiliser des flèches électriques ou enflammées : les possibilités semblent aussi vastes que le monde et les questions qui l’entourent, promesse d’une bien belle aventure pour Aloy…
Compatible PS4 et optimisé pour la PS4 Pro, Horizon Zero Dawn sera disponible le 28 février 2017 et est d’ores et déjà pré-commandable dans toutes les bonnes crémeries.
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