Le grand rendez-vous de Hong Kong incarnait jusqu’à présent le dynamisme dans le secteur des télécoms. Mais, cette année, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Par rapport à la précédente édition, en 2000, le nombre d’exposants est passé de 500 à moins de 300, sur une surface d’exposition diminuée de plus de moitié.Parmi les européens, Ericsson possède le stand le plus vaste, devant les régionaux Huawei Technologies, Fujitsu, NEC et Samsung. Le pavillon français reste dans le ” quintette ” de tête, derrière Hong Kong et la Chine, la Russie, l’Inde, et devant le Canada.Lors de la cérémonie d’ouverture, Yoshio Utsumi, secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (UIT), a tenté de minimiser cette faible participation en démontrant, parabole moderne à l’appui, l’avancée technologique de Hong Kong.
Un décalage certain entre l’offre et la demande
” Un astronaute, que j’interrogeais pour savoir si on voyait la grande muraille de Chine depuis l’espace, m’a répondu que non, mais que l’on voyait les buildings de Hong Kong. En tout cas, je suis sûr que l’on ne voit pas toute la fibre qui court dans ces immeubles “, a expliqué Yoshio Utsumi, véritable Confucius des télécoms mondiales.Et d’expliquer que la région Asie/Pacifique représentait à peine 20 % des utilisateurs dans le monde il y a dix ans, contre plus de 33 % aujourd’hui, insistant sur le dynamisme de ce marché régional. Mais le secrétaire général a été contraint d’évoquer la crise que traverse le secteur depuis deux ans. “Le ralentissement provient du décalage entre l’offre et la demande. Entre 1995 et 2002, le volume de trafic Internet a été multiplié par quatre, tandis que l’offre de capacité en fibres a été multiplié par 200 “, a-t-il expliqué.
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