Un look attrayant, un prix contenu et des choix techniques forts… et si la Honda e était l’une des belles surprises du salon de Francfort ? Le prototype de la petite japonaise qui avait été montré lors du salon de Genève a peu évolué dans sa version définitive. Le design, sympathique et tout en rondeur de la « e », trouve son inspiration auprès de la Honda Civic des années 1970. Les tonalités rétro sont perceptibles sur les phares avant et arrière mais la petite électrique se montre quasi futuriste lorsque l’on aborde ses rétroviseurs. A l’instar de l’Audi e-tron, ils ont été remplacés par des caméras qui communiquent avec deux écrans 6 pouces à l’intérieur de la voiture.
L’habitacle, justement, c’est l’autre point fort de cette Honda e tant il transpire la technologie. Pour y accéder, il faut sortir son smartphone et l’approcher du logo NFC sur la porte. Vous l’aurez compris, le mobile devient la clé numérique pour ouvrir et démarrer la voiture. À l’intérieur, on compte au total cinq écrans entre la planche de bord et les rétroviseurs. À l’écran du conducteur, il faut ajouter deux autres dalles de 12,3 pouces dédiées à l’info-divertissement. Comme sur la Porsche Taycan, le passager dispose de son écran et peut lui aussi choisir la musique ou régler la climatisation. La prise HDMI présente en façade laisse présager qu’il sera possible d’afficher son propre contenu, ce qu’il faudra confirmer lors de notre test de la Honda e.
Le constructeur japonais profite également de sa citadine électrique pour déployer son IA embarquée. La commande vocale « OK Honda » donne accès à quelques informations de base comme la météo ou le GPS.
Autonomie : le point faible ?
Le Honda e sera commercialisée à l’été 2020 en deux motorisations. La version d’entrée de gamme propose un moteur de 100 kW (136 ch), la seconde est légèrement plus puissante à 113 kW (154 ch). Contrairement à la majorité des modèles de véhicules électriques, le moteur est disposé sur l’essieu arrière. Ce sont donc les roues arrières qui sont motrices sur la « e ».
Le bloc batterie s’annonce comme le point faible de la citadine. Le modeste accu de 35,5 kWh limite l’autonomie à 220 km, ce qui risque de ne pas peser lourd face aux capacités de la Peugeot e-208 ou de la nouvelle Zoé (entre 350 et 390 km d’autonomie selon les versions). Sur les performances en revanche, l’Honda e surprend avec un 0 à 100 km/h qui s’effectue en moins de 8 secondes pour une vitesse maximale de 145 km/h.
Côté prix, Honda assure l’essentiel avec un premier modèle à moins de 30000 euros (bonus écologique compris), comme chez Volkswagen et l’ID.3. Ainsi, le prix de départ sera de 29 060 euros. Quant à la version de 113 kW, elle est à peine plus chère, à 32 060 euros. Cette dernière, nommée « Advance » propose également une montée en qualité avec, notamment, des sièges et un volant chauffants.
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