Loin des flonflons de la nouvelle économie et des campagnes tapageuses propres aux opérateurs alternatifs, HighwayOne se présente comme un FAI ciblant spécifiquement les PME. Ses tarifs semblent corrects : un lien à 256 kbit/s symétrique est commercialisé environ 3 500 F ht (534 ?) par mois. Le caractère symétrique du débit et sa valeur sont garantis. Le temps maximal de rétablissement du service avant pénalités, qui est encore en discussion, devrait être fixé contractuellement à quatre heures. La société, positionnée sur l’accès à haut débit symétrique de type SDSL, exploite d’ores et déjà ses licences expérimentales de Puteaux et Vélizy pour commercialiser ses services. “Contrairement à nos concurrents, nous maîtrisons la technologie, précise Carol Boivin, PDG de HighwayOne. Nous sommes en phase de test uniquement sur le plan de l’accueil du marché et de la pertinence de notre offre tarifaire.”
Une offre tributaire de France Télécom
La date d’ouverture du service, prévue dans les 20 plus grandes villes françaises, n’est pas précisée, puisqu’elle dépend de l’avancement des travaux menés par France Télécom quant au dégroupage des lignes. HighwayOne, quoiqu’indépendante, bénéficie de l’expérience de sa société s?”ur, du même nom et de droit allemand, qui sert depuis un an quelque 1 500 clients. “Nous bénéficions non seulement de leur expertise technologique, mais aussi de leurs développements sur le plan du back office “, souligne Carol Boivin. Pour les dirigeants de l’entreprise, le SDSL est le produit le mieux adapté aux PME. “La symétrie du débit correspond aux besoins d’une entreprise, note Carol Boivin. S’il est vrai qu’un accès personnel exploite surtout la voie descendante, l’entreprise manipule et échange des fichiers, et, globalement, en reçoit autant qu’elle en envoie.”Dans quelques mois, le débit maximal par client pour chaque accès HighwayOne sera doublé pour atteindre 4,6 Mbit/s.
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