Henri Seydoux continue de jouer : l’emblématique patron de Parrot est du lancement de tous ses joujoux, tels les drones Mambo et Swing dont nous vous parlions mardi dernier. Après tout, c’est le PDG fondateur qui a financé de sa poche le développement de la branche Drone de Parrot, « un rêve de gosse », comme il nous le confiait lors de la première présentation de l’AR Drone au CES 2010.
Si Parrot fait l’essentiel de ses bénéfices dans le domaine des équipements automobile (notamment), l’image de marque grand public se construit surtout sur tous les engins volant et sautant/roulant que la marque commercialise. En clair : des jouets.
Besoin de légèreté
Cet attachement aux jouets, Henri Seydoux le justifie par le besoin de légèreté. « Dans le climat actuel où la technologie est bien souvent assimilée à une source de dangers – cyber attaques, drones de combat, hacking – à Parrot nous voulons montrer qu’elle peut aussi être synonymes de jeu et de bonne humeur », défend-il lors de la présentation de ses deux nouveaux joujoux.
Des jouets, des brevets
Des jouets qui n’en sont pas moins des monstres de technologies capables de prouesses. « Le niveau de précision des nouveaux composants – notamment les processeurs et les MEMS – est tout bonnement stupéfiant. C’est ce qui nous permet de développer des engins si précis et de transformer tout le monde en pilote sans la moindre formation ».
Le fruit de la qualité des composants, mais aussi d’innovations made in France puisque ces deux nouveaux modèles arrivent avec leur lots de brevets exclusifs Parrot.
Interrogé sur la faible durée de la batterie – entre 7 min et 9 min – des mini drones, Henri Seydoux argumente qu’« il s’agit des lois de la physique. Les batteries employées dans nos drones sont les plus performantes du moment – du Lithium Polymère à très forte densité énergétique – et les moteurs consomment très peu. Mais compte tenu de (la précision des) technologies employées, 7 min c’est déjà bien ! ».
Quant à la concurrence chinoise dans le domaine des drones, M. Seydoux qui se confient comme un « inquiet de nature » affirme ne pas l’être, et affirme pouvoir tenir tête « avec des produits mieux finis, un marketing plus soignés et toujours plus d’innovations ».
Et outre les drones Mambo et Swing, Henri Seydoux annonce qu’une seconde surprise nous attend à l’IFA. Il nous donne rendez-vous demain, vendredi 2 au matin… Plus que quelques heures à patienter.
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