C’est Canon qui, par un beau matin d’été de 2003, lançait le premier reflex numérique à moins de 1 000 euros : l’EOS 300D. La concurrence a depuis réagi. Les constructeurs sont nombreux sur le banc (Nikon, Olympus, Pentax, Samsung, Sony), mais le modèle phare de Canon poursuit sa course en haut des ventes. Après le 300D, le 350D, le 400D, le 450D et le 500D, c’est tout naturellement le 550D que la marque nipponne annonce aujourd’hui. Un reflex qui a mangé du lion. Du lion ou plutôt du 7D, tellement les similitudes entre les deux appareils semblent évidentes.
6 400 ISO extensibles à 12 800
Ce boîtier reflex grand public intègre donc un capteur CMOS de 18 Mpix, comme son grand frère. Une résolution record qui ne l’empêche pas, selon Canon, de pousser haut les sensibilités puisqu’il monte à 6 400 ISO normalement et atteint 12 800 en plage étendue. Les craintes d’une trop forte définition de capteur sont presque dissipées par le précédent de l’EOS 7D : même avec un tel capteur, l’animal offrait d’excellentes performances. Le 550D étant équipé du même processeur d’image Digic IV, il y a de fortes chances que les résultats soient aussi bons. On note aussi la possibilité de fixer une limite maximale aux ISO automatiques, pratique pour les photographes exigeants.
Vidéo Full HD
Autre énorme point fort du 550D : ses capacités vidéo, puisqu’il filme en Full HD (1 920 x 1 080 points), et ce en 24, 25 et 30 images par seconde (les modes 50 images par seconde (img/s) et 60 img/s sont réservés au 720p). Canon a bien senti l’importance de cette fonction avec ses EOS 5D Mark II et EOS 7D, qui se vendent comme des petits pains auprès des vidéastes (sociétés de production, journalistes, publicitaires, etc.) pour leurs performances vidéo et la qualité des optiques. Canon met ainsi une grande partie de ce savoir-faire dans un appareil grand public. Et n’oublie pas, au passage, la prise microjack de 3,5 mm.
Rafale modeste, ergonomie améliorée
Avec un tel boîtier, Canon doit faire attention à ne pas cannibaliser les ventes de ses modèles haut de gamme. Ainsi, le viseur reste petit, et la prise de vue en rafale est bridée à 3,7 img/s. Le 7D est ainsi épargné. Et, si la qualité de finition, bonne au demeurant, reste toujours un peu en deçà de Nikon, la préversion que nous avons eue en main est dans la même veine que ses prédécesseurs. Le 550D bénéficie en outre d’améliorations ergonomiques, avec notamment un mode vidéo plus simple à manipuler et un superbe écran de 7,7 cm de diagonale au format 3/2 de pas moins de 1 million de pixels.
Vendu 799 euros nu et 899 euros avec la traditionnelle optique EF-S 18-55 mm IS F3.5-5.6, le 550D devrait en outre arriver en kit avec le 18-135 mm F3.5-5.6 à 1 099 euros aux alentours du mois de mars.
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