En matière de haut-débit, la France est à la traîne. C’est ce que révèle la Commission européenne dans son neuvième rapport fleuve sur la mise en ?”uvre des directives pour la libéralisation des services de télécommunications.Ainsi, selon les derniers relevés effectués en août 2003, la pénétration du haut-débit dans les foyers français n’est que de 4,1 %. Avec 2,4 millions de lignes à haut débit, notre pays se classe en 11e
position sur 15, juste devant des pays connaissant un fort retard en matière d’équipement dans ce domaine, comme le Portugal, l’Italie et l’Irlande. Le taux de pénétration en France reste néanmoins voisin de celui du Royaume-Uni
(10e avec un taux de 4,47 %) ou de l’Allemagne (9e avec 4,72 %).
Une croissance rapide depuis octobre 2002
L’ADSL est encore le mode de connexion haut débit le plus largement utilisé en France, avec 87 % du total des connexions. Dans ce domaine, France Télécom s’accapare encore 63 % des parts de marché, mais la prédominance de
l’opérateur est en baisse. En octobre 2002, date du dernier pointage de la Commission européenne, France Télécom détenait alors 77,5 % des parts du marché de l’ADSL.Le rapport reconnaît toutefois que ‘ Le marché français de l’accès Internet à haut débit connaît une croissance beaucoup plus rapide et également plus équilibrée ‘ depuis octobre 2002.
Autrement dit depuis que la Commission Européenne a sanctionné Wanadoo, filiale de France Télécom, pour ‘ pratiques abusives ‘. Depuis, l’opérateur historique a revu ses prix de gros.Inférieurs de 30 % aux tarifs appliqués auparavant, ces nouveaux prix se situent dans la moyenne européenne. Le prix mensuel du dégroupage total est en France de 17,1 euros. C’est plus qu’en Italie (11 euros) mais
beaucoup moins quen Finlande (32,3 euros).
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