Le prix de l’abonnement aux mises à jour de Norton Antivirus augmente pour ses utilisateurs particuliers de plus de 150 %. Raison invoquée ? L’éditeur découvre trop de nouveaux virus chaque jour. Pour chacun d’eux, il faut créer une signature pour que l’antivirus puisse les détecter. Bien que le procédé soit le plus souvent quasi automatique (la plupart des virus partagent des caractéristiques communes), l’éditeur argue que le coût du traitement ne fait qu’augmenter. D’où la hausse de l’abonnement annuel de 3,95 dollars (4,5 euros) à plus du double (9,95 dollars, soit 11,3 euros).
Le pire est à venir
Cette augmentation ne présage rien de bon pour les utilisateurs. Le nombre de virus découverts chaque jour augmente de façon exponentielle, et il n’y a aucune raison pour que le tarif de l’abonnement ne suive pas la même voie. Pire : si l’idée fait son chemin chez les autres éditeurs d’antivirus, la perspective de voir arriver des produits génériques performants s’éloigne pour de bon. De tels produits sont chers à développer et nécessitent peu de mises à jour. Le coup de force de Symantec risque ainsi d’encourager les éditeurs à privilégier longtemps la détection par signature, garante d’une clientèle captive.
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