À partir d’un atelier de génie logiciel (AGL) destiné uniquement aux AS/400 d’IBM, Hardis avait déjà étendu son offre aux plates-formes Unix et Windows NT, avec Visual Adélia. L’éditeur grenoblois en propose aujourd’hui une nouvelle version, Adélia/Web, qui a exclusivement recours au langage Java. Cet atelier doit permettre aux utilisateurs finaux d’accéder aux applications stratégiques de l’entreprise au moyen d’un simple navigateur. L’architecture client-serveur mise en place utilise un client HTML (avec une applet Java générée par l’AGL), un middleware de communication HTTP intégré, un serveur web, un middleware de communication TCP/IP et un serveur d’applications (faisant tourner l’application générée par Visual Adélia) relié à une base de données. “La technologie Java, et les composants EJB en particulier, permet d’utiliser le serveur d’applications natif d’Adélia. L’avantage pour le développeur est de ne pas réécrire la logique applicative, puisque les composants existent déjà en natif “, explique Jean-Claude Wino, directeur marketing de Hardis.
Une seule et même application
Les versions standards d’Adélia continuent d’être commercialisées et Adélia/Web est dédié au développement d’applications de front office accessibles par Internet ou intranet. En pratique, les mêmes développeurs interviennent dans les deux cas : il leur suffit de désigner la plate-forme et la base de données cibles et l’AGL génère le code correspondant. “Adélia/Web est prêt pour les plates-formes AS/400 et Windows NT. Il fonctionnera également, dans quelques semaines, avec des serveurs Unix “, indique Jean-Claude Wino.Les choix technologiques retenus par Hardis pour Adélia/Web permettent de ne pas modifier les applications stratégiques : le code compilé généré reste du RPG ou du C, pour Unix ou pour Windows. Les composants Java assurent l’interface entre le serveur d’applications et le navigateur web. Avec Pacbase pour le web, IBM propose une solution du même type, mais destinée aux grands systèmes.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
