Trop c’est trop ! Je ne supporte plus les audits et les menaces de nos fournisseurs de logiciels. Si je comprends bien la nécessité pour les éditeurs de lutter contre le piratage (qu’ils aillent faire un tour en Chine), je
n’accepte pas que leur désir de faire du cash les rende odieux.Je recevais déjà les courriers menaçants du BSA, que je jetais directement dans la corbeille, mais là, je viens de recevoir un courrier, fort courtois et tout à fait hypocrite, de mon principal fournisseur de middleware (constructeur au
demeurant), qui, sous couvert de m’aider à y voir plus clair dans mes contrats, m’envoie un questionnaire qui sera ensuite vérifié sur place par un auditeur d’un cabinet bien connu.Il s’agit de mon fournisseur principal, de matériels et de logiciels, avec lequel j’entretiens depuis longtemps d’excellentes relations. Fournisseur qui nous suit par l’intermédiaire d’un commercial
attitré, et qui est parfaitement au fait de nos machines et systèmes et qui, surtout, prétend être notre ‘ partenaire ‘.Presque un ami vous dis-je. Bien sûr, tout cela est piloté par le siège, qui se soucie comme d’une guigne de la relation client (bravo pour la GRC). Eh bien stop ! Je ne supporte pas d’être considéré comme un voleur
potentiel.Et de deux choses l’une : soit ils vont faire leur audit ailleurs, soit je change de fournisseur, même si cela doit me prendre du temps. * MM. Red, Green, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérienceProchaine chronique mercredi 2 mars
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