Cette opération entièrement illégale a atteint son but, la médiatisation. Pour cette union aussi incongrue que temporaire (l’expérience durera un an) d’une ville et d’une entreprise, la corbeille de mariage semble bien remplie. D’après les informations rapportées par un journal local, Half.com, fidèle à son appellation, a décidé de faire les choses… à moitié. La société s’est ainsi proposée pour payer la moitié des hypothèques contractées par certains habitants. Elle offrira par ailleurs six mois (et non un an), d’accès gratuit à Internet.
Mais certains habitants du cru craignent déjà pour la réputation du lieu. Cette communauté – où les feux rouges n’existent pas et où le téléphone portable joue les abonnés absents, faute de couverture – est souvent présentée par les médias, comme vivant encore au 19e siècle.
Or il n’en est rien. Selon Pine Telecom System, lopérateur local, plus de la moitié des citoyens de Half.com (173 exactement) seraient déjà connectés à Internet.
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