On le sait, le mal a pour nom P2P ou peer to peer. Cette technologie de transmission de données en direct, d’internaute à internaute, de pair à pair, sans passer par un serveur centralisé, a fait exploser le volume des échanges de fichiers piratés.Alors, quand le législateur français a choisi de “ favoriser la diffusion de la création sur Internet ” ou, sans langue de bois, de sanctionner le piratage, il s’est attelé avant tout au P2P. Ce sont donc naturellement les échanges sur les réseaux peer to peer qui sont espionnés par l’industrie culturelle. Et ce sont eux qui seront sanctionnés, par exemple par la coupure de l’accès à Internet, dès l’application de la loi Hadopi.Et pourtant… Il s’agit déjà, selon une étude du cabinet Arbor Networks, d’une bataille dépassée. En deux ans, la part du trafic Internet accaparée par le peer to peer est tombée de 40 % à 18 %. Désormais, les internautes téléchargent beaucoup moins de fichiers : ils les regardent en streaming, directement sur le Web. C’est désormais la vidéo qui s’accapare entre 25 et 40 % du trafic global. Et Hadopi ne sanctionne en aucun cas le streaming !
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