Dans le cochon, tout est bon. Et dans l’actualité aussi, dès qu’il s’agit de dire du mal de la loi Hadopi 2. La branche française de l’association Internet Society s’est ainsi emparée de la grippe H1N1 (anciennement appelée grippe porcine d’où l’attaque de ce texte) pour dénoncer les méfaits de cette loi qui prévoit notamment la coupure de l’accès à Internet aux pirates récidivistes.
Dans le cas de fermetures d’établissements scolaires, certaines académies appellent à l’utilisation de cours et d’outils pédagogiques sur Internet, comme le « cartable électronique ». C’est déjà le cas à Saint-Maur (Val-de-Marne) où une classe de première du lycée d’Arsonval a été fermée.
Or, pour l’Internet Society, si le risque H1N1 est toujours là au moment où Hadopi 2 entrera en vigueur, ces mêmes élèves seront susceptibles d’être justement privés d’Internet. Donc des outils en ligne pour suivre les cours de chez eux. Dans la prose de l’Internet Society, cela donne « l’accès au Net de milliers de familles pourrait être suspendu et leurs enfants privés de facto du droit à l’éducation ».
Ce à quoi on peut rétorquer : oui, mais la même loi prévoit que l’accès à l’Internet mobile ne sera pas coupé. Donc, tout ça, ce n’est rien qu’une bonne excuse donnée aux élèves pour ne pas travailler…
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