Une console à peine hackée, une nouvelle version de GNU/Linux à peine annoncée : et voilà, vous obtenez une Nintendo Switch qui fait fonctionner Ubuntu 18.04, comme le relaye OMGUbuntu. Le bug du processeur Nvidia Tegra X1 découvert par le hacker fail0verflow a permis à ce dernier de passer outre les protection de la console portable et d’y installer une version de Linux à peu près opérationnelle – ce qui n’est pas une première, mais la rapidité de la transition à la nouvelle version d’Ubuntu force le respect.
Si des éléments comme le Wi-Fi, le Bluetooth ou l’accélération matérielle ne fonctionnent pas (encore), le système semble stable et le clavier tactile a l’air tout à fait fonctionnel. Ce qui ouvre la porte à beaucoup d’usage… comme l’émulation. En effet, une fois les problèmes de drivers résolus, la Switch semble un graal de l’émulation de vieux jeux avec son large écran 7 pouces tactile et ses contrôles intégrés. Si le nombre d’applications Linux compilées pour les processeurs ARM est pour l’heure assez faible (il y a de nombreuses différences entre Android, qui est une variante de Linux, et un « vrai » Linux), cette limite peut facilement être dépassée moyennant le travail de quelques passionnés.
Et puisque la faille du processeur Nvidia est impossible à patcher, les hackers n’auront même pas à jouer au jeu du chat et de la souris avec Nintendo. Le futur du hacking sur Switch semble radieux, ce qui ne fera pas nécessairement plaisir à Nintendo.
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