Dans l’affaire qui l’oppose aux hackers de la PS3, et à la suite de sa demande formelle, Sony vient de se voir autoriser à collecter les informations personnelles d’utilisateurs de différents services en ligne liés de près, voire de loin, à George Hotz, connu sous le pseudonyme de GeoHot.
Pour mémoire, la firme souhaitait obtenir les données des internautes ayant :
– commenté la vidéo postée par GeoHot sur YouTube pour expliquer son hack ;
– téléchargé le jailbreak de GeoHot sur son site hébergé par Bluehost ;
– commenté les posts de GeoHot sur son blog hébergé par le service Blogspot de Google.
Sony souhaitait également pouvoir prendre connaissance de tous les tweets de George Hotz. Le juge californien Joseph C. Spero vient de donner son accord à la collecte de ces informations. Sony va donc pouvoir se mettre au travail. Dans quel but ? Prouver que les informations et le jailbreak ont été massivement téléchargés par des habitants du nord de la Californie. Une première étape dans l’argumentaire qui permettra à la société japonaise de prouver la compétence d’une cour californienne pour juger cette affaire. Au contraire, GeoHot, qui habite le New Jersey, espère pouvoir faire annuler la procédure lors d’une audience au début du mois d’avril prochain en arguant que la justice californienne n’est pas compétente.
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