En 1999, la société Guilbert, spécialisée dans les fournitures de bureau, équipait ses commerciaux de micro-ordinateurs portables pour sillonner l’Hexagone. Le soir ou le matin, depuis leur poste distant, ces utilisateurs isolés transféraient alors les commandes signées en entreprise, dans la journée ou la veille, vers le serveur central Lotus Notes, relié au système de back office SAP R/3. “Chaque client est un cas spécifique, explique Jacques Aubertin, directeur de l’organisation et des systèmes d’information du groupe Guilbert. Ils bénéficient de prix et de remises différentes, négociés au contrat sur une certaine volumétrie du catalogue, constitué de quelque huit mille références.”Ce système commercial implique des bases de données distantes Notes très volumineuses et nécessite une synchronisation importante entre elles et celles du siège. “Dès la mise en place de ces solutions nomades, se souvient Jacques Aubertin, nos vendeurs ont trouvé insupportable d’avoir à subir des temps de réplication pouvant dépasser les deux heures de connexion par jour. Ce délai était plus long qu’avec le minitel, avec lequel ils s’étaient familiarisés auparavant !”
Des sessions de transfert optimisées
La société se met en quête d’un outil simple et transparent pour l’utilisateur, qui soit capable d’accélérer ces réplications de données et de s’adapter rapidement au système en place. La solution Mediatransfer répondait à ce besoin. Son module Assistant Notes optimise l’opération de réplication en trois étapes successives. Avant la connexion, il prépare l’export des seules données à répliquer et leur compression. Pendant la phase de connexion, les données sont transportées dans le sens désiré. Puis s’opèrent leur décompression et la réplication Notes. “L’effet a été immédiat, reconnaît Jacques Aubertin. Les durées de connexion ont été divisées par quatre. Outre ce gain de temps précieux, l’automatisation des processus de réplication asynchrones de Notes a permis de diminuer notablement les coûts de communication.” Mais les vendeurs répliquant chaque jour tous ensemble, cela provoquait encore des contentions très fortes sur le serveur unique Mediatransfer. Guilbert a donc mis en place une architecture plus évolutive avec une dizaine de serveurs relais régionaux, qui échangent ensuite avec le serveur Notes. La société a surtout profité de l’occasion pour faire d’une pierre deux coups. “Notre environnement Unix est des plus homogènes. Nous utilisons désormais systématiquement Mediatransfer pour tous nos échanges de fichiers entre machines et applications”, conclut Jacques Aubertin, entièrement convaincu des bienfaits de l’automatisation. “L’outil garantit, lors d’un envoi de fichier, que ce dernier est bien arrivé. Et, en cas d’accident, la machine reprend toute seule la transmission de l’information.”
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