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Toutes les voitures électriques à moins de 25 000 euros disponibles ou à venir

La voiture électrique à moins de 25 000 euros est déjà là, mais une vague de nouveaux modèles se prépare à en faire un solide marché. Après une génération très limitée en autonomie, les évolutions technologiques vont permettre de plus aisément passer à l’électrique. Notre guide des modèles.

Longtemps, la voiture électrique ne rimait pas avec petits budgets, même lorsque l’on se tournait du côté des petites citadines (une Renault Zoé ou une Peugeot e-208 coûtent plus de 35 000 euros). Plutôt que de s’attarder sur ce segment, les constructeurs ont préféré se tourner vers des gros SUV coupés électriques, des berlines ou des familiales rehaussées, de quoi limiter le marché à des modèles entre 35 000 et 80 000 euros.

Mais les choses changent et pour ne plus dépendre d’aides comme le bonus écologique en France, l’industrie se concentre à nouveau sur la compétitivité-prix. Les avancées technologiques aident aussi, avec des batteries LFP moins chères que les NMC, et qui comblent leurs lacunes en matière d’efficience.

L’objectif est désormais de proposer une gamme aux premiers prix sous les 25 000 euros. Une première vague de modèles a confirmé l’intérêt des clients, et des voitures électriques comme les Dacia Spring et la MG4 se sont rapidement imposées sur nos routes. Leur succès a perduré jusqu’à ce que les politiques décident de les pénaliser, à cause de leur production en Chine.

La bonne nouvelle et que l’industrie du Vieux Continent s’organise. Chez les Français notamment. Le marché est porté par la force de frappe des groupes Stellantis et Renault, qui ont choisi de pousser la porte du segment des véhicules électriques à 25 000 euros par le biais de Citroën avec la ë-C3 et de Renault avec la R5 E-Tech. Au point doubler le groupe Volkswagen, qui n’a pas encore lancé sa rivale, la future ID.2 ? Possible.

Quant aux marques asiatiques, l’industrie s’organise aussi. Mais pour espérer entrer sur le marché européen en conservant une compétitivité-prix, il faudra absolument produire sur place, et ne plus importer d’un continent à l’autre. Bruxelles a tranché et à partir de juillet 2024, les frais de douane passent de 10 % à plus de 20 % voire 38 % chez certains constructeurs comme le groupe Geely (Volvo, Polestar, Lynk & Co) et MG Motor.

Cette phase de transition préfigure une vague beaucoup plus large qui commence dès cette année et se renforcera d’autant plus les trois années suivantes, avec plus d’une dizaine de modèles de voitures électriques à moins de 25 000 euros venues de marques européennes, chinoises et américaines. Pour connaître tous les modèles, suivez notre guide 2024.

Les modèles actuels à moins de 25 000 euros

La voiture électrique à moins de 25 000 euros n’est pas un rêve, à l’inverse de la voiture électrique à 1000 kilomètres d’autonomie. Des modèles sont d’ores et déjà disponibles sur le marché. Certains ont déjà été dévoilés et ouvriront leurs commandes dans les mois suivants. Voici la liste.

  • Renault Twingo E-Tech
  • Volkswagen e-Up!
  • Fiat 500e
  • Dacia Spring
  • MG4
  • Citroën ë-C3
  • Renault R5 E-Tech
  • Hyundai Inster

Renault Twingo E-Tech

Malgré un prix légèrement supérieur aux 25 000 euros (25 500 euros), la citadine française continue de profiter du bonus écologique de 4 000 euros. Elle est donc disponible au prix de 21 500 euros en finition Authentic, mais ne pourra pas aller au-delà de 190 km d’autonomie en cycle mixte. Contrairement à d’autres modèles de voitures électriques à moins de 25 000 euros, la Renault Twingo E-Tech commence à dater.

  • Prix : à partir de 25 500 euros
  • Autonomie WLTP : 190 km
  • Puissance : 80 ch
  • Recharge : 7,4 kW
Renault Twingo E Tech Electrique
© Renault

Volkswagen e-Up!

Volkwagen propose la e-Up! à partir de 28 030 euros, ce qui correspond à un prix de 24 030 euros avec le bonus écologique de 4 000 euros. À l’instar de la Renault Twingo E-Tech, elle commence à dater et cela se remarque côté fiche technique. Elle ne dépasse pas les 100 ch ni les 300 km d’autonomie. Cela dit, elle prend les devants côté recharge avec une compatibilité avec la recharge rapide, jusqu’à 40 kW.

  • Prix : à partir de 28 030 euros
  • Autonomie WLTP : 260 km
  • Puissance : 82 ch
  • Recharge : 40 kW

MG4

Alors que l’Europe a voté pour de nouveaux frais douaniers plus élevés, les 25 000 euros que coûte la MG4 actuelle ne seront plus effectifs à compter du mois de juillet, sauf si MG Motor (SAIC Motor) trouve une solution. L’avenir de la citadine qui a surfé sur la vague de la voiture électrique à 100 euros par mois se verra pénalisé par des droits d’importation de 38 %, portant la MG4 à plus de 30 000 euros en entrée de gamme.

  • Prix : à partir de 24 990 euros
  • Autonomie WLTP : 365 km
  • Puissance : 170 ch
  • Recharge : 117 kW
MG4
© 01net.com

Dacia Spring

Il ne restera donc que la Dacia Spring face aux nouvelles Citroën ë-C3 et Renault R5 E-Tech. Cela dit, la citadine électrique de Dacia coûtera elle aussi plus chère alors qu’elle est toujours produite en Chine, malgré sa nouvelle version sortie au mois d’avril. À 18 900 euros, elle devrait passer à 20 000 euros avec les nouveaux frais de douane. Face à elle, une Citroën ë-C3 coûtera moins cher si son client profite des 4 000 euros du bonus écologique en France.

  • Prix : à partir de 18 900 euros
  • Autonomie : 220 km
  • Puissance : 65 ch
  • Recharge : 7 kW
Dacia Spring 2024 Mea
© Dacia

Citroën ë-C3

La mangeuse de Dacia Spring vient donc de chez Citroën. La nouvelle ë-C3 arrive en deux niveaux de finition et coûte moins de 20 000 euros à condition de bénéficier du bonus écologique de 4 000 euros. Elle n’est pas bien plus performante qu’une Dacia Spring, mais offre davantage d’autonomie et son habitabilité est meilleure grâce à un ajout de 28 centimètres en longueur, 5 cm en hauteur et 14 cm en largeur.

  • Prix : à partir de 23 300 euros
  • Autonomie : 324 km
  • Puissance : 113 ch
  • Recharge : 100 kW
Citroen E C3 047
© Citroën

Renault R5 E-Tech

La Renault R5 E-Tech est tout fraîchement sortie et nous connaissons enfin tous les prix de ses versions. La version la moins chère, à moins de 25 000 euros, est la seule dont le mystère est encore entier. Mais voilà que les versions disponible avec la batterie de 40 kWh et le moteur de 120 ch se découvrent à moins de 25 000 euros grâce au bonus écologique. On obtient ainsi un prix de 23 990 euros pour une Renault 5 E-Tech en finition Evolution.

  • Prix : 27 990 euros
  • Autonomie : 300 km
  • Puissance : 120 ch
  • Recharge : 80 kW
Renault R5 E Tech Vert Coloris
© Renault

Hyundai Inster

Disponible à la commande depuis le mois d’octobre 2024, la Hyundai Inster est l’une des dernières citadines électriques lancées à moins de 25 000 euros. Avec son look de baroudeur surélevé, elle embarque une batterie de 42 kWh reliée à un moteur de 97 ch dans sa version d’entrée de gamme, en finition de base « Inster ». Le second niveau de finition, Intuitive, passe quant à lui à 26 500 euros. Une plus grosse batterie de 49 kWh reliée à un moteur de 115 ch est aussi disponible.

  • Prix : 25 000 euros
  • Autonomie : 300 km
  • Puissance : 97 ch
  • Recharge : 11 kW
Hyundai Inster 25 000 Euros Prix
© Hyundai

Les futurs modèles à moins de 25 000 euros

À partir de 2025, l’horizon va s’élargir et l’offre de voitures électriques sous 25 000 euros va grossir. Dans les quatre prochaines années, voici tous les modèles que les marques ont d’ores et déjà planifiés ou annoncés.

  • Future Renault Twingo électrique
  • Nissan Micra électrique
  • Fiat Grande Panda
  • Volkswagen ID.2
  • Volkswagen ID.1
  • Cupra Raval
  • Skoda Epiq
  • Tesla Model 2
  • Firefly (Nio)
  • BYD Seagull
  • Wuling Bingo
  • Leapmotor T03
  • Geely Galaxy E8

Renault Twingo électrique

En parallèle à une R4 E-Tech qui doit succéder à l’ancienne 4L sous le look d’un SUV électrique, Renault prépare une Twingo électrique. Contrairement à la prochaine R4 E-Tech, la Twingo électrique doit rester sous les 25 000, et compte même viser les 20 000 euros. Elle est annoncée pour 2026 et se fixe l’objectif de limiter sa consommation à 10 kWh/100 km pour arriver à offrir une autonomie acceptable malgré la présence d’une petite batterie.

Twingo Legend 7
© Renault

Nissan Micra électrique

Après la Nissan Leaf, la future force de frappe de la marque nipponne doit être la Nissan électrique. Malgré son divorce de Renault, c’est bien avec la firme au Losange que ce modèle verra le jour. Il sera en effet basé sur la même plateforme technique que la R5 E-Tech, et sera même fabriqué sur les lignes d’assemblage de Renault. La logique sera donc la même : une petite batterie de 40 kWh (sous 25 000 euros) et une plus grosse de 52 kWh. Sa présentation est attendue pour la fin de l’année pour un lancement en 2025.

Fiat Grande Panda

Le groupe Stellantis compte sur Fiat pour faire mieux que les ventes de la 500e. Pour cela, la marque italienne a dévoilé la Grande Panda, qui reprend la même plateforme que la Citroën C3 et ë-C3 électrique. On retrouve ainsi les mêmes motorisations et batterie, mais la gamme est légèrement différente. On ne retrouve pas de finition d’entrée de gamme comme chez la marque aux Chevrons, mais le premier niveau de finition de chez Fiat est en réalité moins cher que celui de Citroën, à niveau d’équipements équivalent : 24 900 euros. Disponible début 2025.

Fiat Grande Panda Citadine 2024
© Fiat

Volkswagen ID.2

Avec le concept-car baptisé ID.2all, Volkswagen prépare sa voiture électrique accessible et planifie sa version de série pour 2025. Même si le constructeur se veut plus premium qu’une marque comme Renault ou Citroën, c’est sur le même niveau de prix qu’il compte se positionner avec la future citadine électrique ID.2. Côté style, il devrait faire la synthèse entre une ID.3 et une Polo. À l’intérieur aussi, l’idée est de proposer quelque chose de très minimaliste avec un écran central assez grand, façon Tesla.

Volkswagen ID.1

Après l’ID.2, Volkswagen mise sur une ID.1. Celle-ci est plutôt prévue pour 2028 avec comme objectif de passer sous la barre des 20 000 euros. Elle viendra ainsi concurrencer la future Renault Twingo E-Tech avec une silhouette encore plus étroite que l’ID.2. À ce jour, aucune illustration de la voiture n’est disponible, Volkswagen n’ayant annoncé qu’une date de sortie dans trois ans. D’ici là, les technologies de batterie et les consommations des voitures électriques seront certainement encore plus efficientes.

Cupra Raval

Chez la marque la plus jeune du groupe Volkswagen, Cupra, un modèle à moins de 25 000 euros arrive et ce n’est pas une déclinaison de la Cupra Born. Il s’agira en 2026 d’une citadine de 4,03 m qui doit faire preuve de sportivité et pas uniquement sur son style. Aux dernières nouvelles, il s’agira bien d’un modèle en traction, avec le moteur électrique à l’avant, mais une version avec une transmission intégrale n’est pas à écarter. Le modèle de série, sous les 25 000 euros, devrait pouvoir tirer 226 ch.

Skoda Epiq

Chez Skoda, la volonté de rendre accessible la gamme électrique passera par la sortie d’un petit SUV sous les 25 000 euros. Il est attendu avec une longueur de 4,10 m, ce qui équivaut aujourd’hui à une Citroën ë-C3. Sa sortie est annoncée pour l’année prochaine avec une autonomie de 400 km. Il sera aussi et surtout l’un des premiers modèles à inaugurer la nouvelle ligne directrice de Skoda sur le design.

Skoda Epiq 2025
© Skoda

Tesla Model 2

Côté américain, Tesla continue d’alimenter les rumeurs autour d’un modèle sous les 25 000 euros. Il s’agirait d’un modèle baptisé Model 2 qui pourrait arriver d’ici l’année prochaine. Évidemment, avec la gestion des projets et du calendrier chez Tesla, la sortie de la Model 2 pourrait prendre beaucoup plus de temps. Le constructeur compte tout de même s’appuyer dessus pour atteindre des volumes bien plus élevés que jusqu’à présent. Une chose est sûre : la voiture sera basée sur une toute nouvelle plateforme, ce qui pourrait signaler un design unique. L’autonomie, quant à elle, est estimée à 400 km grâce à des batteries LFP.

Quels modèles chinois en Europe sous 25 000 euros ?

Face aux nouveaux frais d’importation de l’Europe pour les constructeurs chinois, nous pourrions voir des marques comme BYD, NIO et Chery établir de nombreuses usines sur notre continent. La Hongrie accueille déjà BYD, et l’Espagne s’est ouverte à Chery. D’ici 2030, il est estimé qu’une dizaine de sites appartenant à des constructeurs chinois puissent avoir ouvert leurs portes en Europe. De quoi promettre une vague de nouveaux modèles sous 25 000 euros.

Firefly (Nio)

L’une des plus récentes annonces revient à Nio, qui a évoqué l’arrivée en Europe d’une sous-marque appelée Firefly, qui aura pour objectif de proposer des modèles de voitures électriques plus accessibles. Elle a surtout été annoncée pour la Chine, mais Nio confirme qu’une arrivée en Europe est prévue. L’idée serait alors de lui proposer une compatibilité avec les stations de remplacement de batterie, qui offrent aux clients de Nio un moyen de repartir avec une batterie rechargée à 100 % en seulement 3 minutes.

BYD Seagull

La plus connue des voitures électriques à moins de 25 000 euros chinoise est la BYD Seagull. Elle continue de faire couler de l’encre ici en Europe et son arrivée est désormais planifiée à l’année prochaine. Cela dit, la citadine « tueuse de Dacia Spring et Citroën ë-C3 » selon la presse spécialisée, ne sera pas exactement la même que l’actuelle version chinoise. « Ce sera une Seagull pensée pour le marché européen » déclarait le constructeur, avec notamment une silhouette plus grande… et certainement plus d’équipements de sécurité.

Byd Seagull Electrique
© BYD

Geely Galaxy E8

Chez Geely, la maison-mère chinoise de Volvo, Polestar et Lotus, la marque « Galaxy » devrait sortir une berline à moins de 25 000 euros, baptisée E8. Cela n’est cependant qu’une conversion, car le modèle n’est prévu que pour le marché chinois. En revanche, il pourrait inspirer les autres marques du groupe qui sont commercialisées en Europe, notamment Volvo. Elle s’annonce d’ailleurs avec un bel avantage : une batterie capable d’être rechargée jusqu’à 310 kW.

Wuling Bingo

Inconnue du grand public, la marque Wuling compte prendre en chasse BYD et sa Seagull. Ce constructeur né en 2007 est revenu à la chasse avec la Bingo qu’il n’entend pas limiter au marché national. Il ne faudra pas s’attendre à des miracles non plus, car la voiture se rapproche d’une micro-car en matière de style et de technologies. La version chinoise tire entre 40 et 70 ch selon les versions, avec une batterie de seulement 17,3 kWh, pour à peine 200 kilomètres d’autonomie.

Leapmotor T03 Europe
© Leapmotor

Leapmotor T03

En septembre, le groupe Stellantis lancera des modèles de sa marche chinoise Leapmotor en Europe. Les deux premières retenues sont la C10 et la T03. C’est cette dernière qui nous intéresse ici. Il s’agit en effet d’une petite citadine, à l’image d’une BYD Seagull ou d’une Wuling Bingo. Avec son moteur de 95 ch et ses 265 kilomètres d’autonomie selon des mesures en cycle WLTP, elle a commencé sa production en Pologne, sur le site de Tychy, connu pour la production de Fiat et d’Alfa Romeo.

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Hadrien Augusto
Votre opinion
  1. le titre de l’article parle de voitures “à moins de 25000€” alors que l’article annonce des voitures plus cheres que 25000€ ou bien “à partir de 25000€”?
    qu’est ce qui se passe ici…?

Les commentaires sont fermés.