Orange et Free ont enterré la hache de guerre. Les deux opérateurs ont mis fin à un contentieux vieux de six ans, portant sur les conditions d’accès aux infrastructures de génie civil de l’opérateur historique.
En juillet 2007, Free avait saisi l’Autorité de la concurrence, accusant France Télécom de ne pas lui faciliter l’accès à ses fourreaux, ces gaines situées la plupart du temps dans des tranchées, dans lesquelles passe son réseau de fibre optique permettant le très haut débit internet.
Progrès « substantiel »
Alors qu’une « décision de l’Autorité de la concurrence était attendue pour la fin de l’année. Sans attendre cette issue, les deux opérateurs ont conclu un accord qu’ils ont soumis à l’Autorité », explique celle-ci dans un communiqué.
Cet accord « substantiel en terme de couverture du territoire » (510 000 logements dans 20 villes en province et en région parisienne), et « dont les bénéfices s’étendent à l’ensemble des opérateurs », facilitera le déploiement de la fibre « grâce à des conditions techniques et financières plus favorables aux opérateurs dans les zones concernées », souligne l’Autorité.
L’arme au fourreau
Au tout début du déploiement de la fibre optique, l’accès à ces fourreaux était un enjeu majeur pour les opérateurs comme Free ou Neuf (qui a ensuite fusionné avec SFR) qui voulaient se lancer aussi dans le très haut débit mais sans disposer au préalable d’infrastructures aussi denses que France Télécom, qui cumule 350 000 km d’artères de génie civil, qui a été construit pour installer les fils de cuivre du téléphone.
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