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GTS Omnicom va devoir faire des efforts pour convaincre clients et concurrents

Après une longue et douloureuse restructuration, l’opérateur GTS Omnicom enrichit son catalogue de nouveaux services. Au menu : mobilité, accès à Internet et hébergement de sites Web.

Bien sûr, l’intégration de trois sociétés n’est pas chose aisée. Mais, huit mois après le rachat d’Omnicom et d’Esprit Telecom, GTS a du mal à repartir à l’assaut du marché français. Ses offres n’ont, en effet, rien de vraiment innovant. Hans-Peter Kohlhammer, responsable de la division européenne Services aux entreprises, se plaît à répéter que GTS Omnicom est davantage un opérateur de services qu’un opérateur d’infrastructures. Mais, dans les faits, la société semble avoir du mal à refaire surface après des mois d’une réorganisation agitée. Certes, GTS Omnicom vient de conclure, avec Bouygues Telecom, un accord de commercialisation selon lequel il revendra sous sa propre marque des lignes achetées en gros au troisième opérateur mobile français. Cela va lui permettre d’offrir à ses clients la convergence fixe-mobile, assortie d’une facture unique, mais ‘ sans jouer le jeu de l’offensive sur les prix ‘, précise Pierre Lestage, directeur général de la filiale française.

Une offre d’accès permanent à hauts débits

GTS Omnicom dévoile également, à son tour, une offre d’accès permanent à hauts débits à Internet, @ccess Direct. Accès dédié ou commuté, solutions Intranet et Internet ou hébergement de sites Web apparaissent aussi au catalogue de l’opérateur… qui n’en a pas encore cependant fixé les tarifs. Par ailleurs, la société avoue avoir vendu environ deux cents numéros spéciaux (concurrents des numéros Vert, de France Télécom). Sur ce créneau, l’opérateur réclame avec virulence la portabilité de ces numéros afin de pouvoir démarcher et récupérer les clients de l’opérateur historique. On est assez loin d’une volonté affichée de développer le marché.
Enfin, si GTS Omnicom était désemparé de n’avoir pu déposer à temps sa candidature pour la boucle locale radio, il reconnaît aujourd’hui qu’il n’était ‘ peut-être pas bon de développer une offre de boucle locale radio en propre ‘.
L’opérateur continue donc de se chercher sur un marché où la maxime Le temps, c’est de l’argent prend tout son sens.

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Jérôme Desvouges