La vie d’Omnicom n’a pas été un long fleuve tranquille. Après l’attribution du précieux préfixe 5, l’opérateur a été acheté en mai 1999 par l’opérateur américain GTS, qui venait de jeter son dévolu sur Esprit Telecom France. La dissolution de ce dernier dans Omnicom n’a pas été sans remous, avec le départ de plusieurs cadres d’Esprit (Antoine Leprince-Ringuet, directeur, ou encore Brigitte Deliry, directrice de la communication). C’est ensuite Pierre-Henri Drevon, directeur général, qui a claqué violemment la porte de l’opérateur. Enfin, GTS Omnicom a été exclu de la course à la boucle locale radio pour avoir rendu son dossier le jour J avec quinze minutes de retard, en raison d’alliances de dernière minute… Une mésaventure rocambolesque, que le nouveau directeur général de GTS Omnicom, Pierre Lestage, a minimisée, en arguant que cette technologie avait perdu au fil du temps “de son acuité stratégique “. GTS Omnicom cherche aujourd’hui un nouveau souffle en France. D’autant que l’objectif de vente de 700 millions de francs pour 1999 n’a pas été atteint (600 millions de francs). Côté tarifs pour entreprises, malgré des baisses au 1er mai prochain (0,39 F ht en heures pleines et 0,33 F en heures creuses), GTS Omnicom est à la traîne par rapport à Tele2 (0,25 F ht, tarif unique) ou Cegetel (0,4 et 0,27 F ht).Par contre, l’opérateur, qui s’appuie sur le réseau européen de GTS, a annoncé un nouveau service de liaisons louées pour les entreprises parisiennes, strasbourgeoises et lyonnaises. Il lancera en juin de nouveaux services d’accès à Internet et de transfert de données, puis, au second semestre, de l’outsourcing de courrier électronique et de l’hébergement de sites Web. Plus original : GTS Omnicom a signé un accord avec Bouygues Telecom. Il lui permet de proposer des forfaits mobiles aux entreprises, avec une facture unique, réseau privé virtuel et tarifs spéciaux .
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