L’opérateur GTS a annoncé l’ouverture de son service de streaming vidéo à partir de son centre d’hébergement de Londres. Le centre de Paris ouvrira ses services début 2001. Les médias, les fournisseurs de contenus (cha”nes de télévision, radios, etc. ) et les grandes entreprises sont les premiers utilisateurs potentiels de ce service. GTS utilise la plate-forme de streaming de Microsoft, Windows Media Services. Un choix qui n’est pas exclusif : “L’offre de RealNetworks n’était pas immédiatement opérationnelle. Dès qu’elle le sera, nous déploierons aussi des plates-formes RealNetworks”, explique Mario Rota, directeur du marketing de GTS Omnicom. Autre avantage du choix de Microsoft, le client Windows Media Player serait déjà diffusé auprès de 200 millions d’utilisateurs. Pour le responsable marketing de l’opérateur français, “les services de streaming peuvent à terme remplacer avantageusement les services de visioconférence”.
D’abord une offre de grossiste
Cependant, l’opérateur n’a pas, dans l’immédiat, de plan de lancement de ce type de service à destination de ses 20 000 entreprises clientes. Il agira d’abord comme un grossiste en télécommunications à destination des FAI et des FAH. La tarification, incluant la prestation d’encodage, sera calculée au nombre de streams par mois pour les usages ponctuels et au forfait pour les gros consommateurs.
Pour garantir la qualité de service, GTS mise avant tout sur les capacités et la capillarité de son réseau. Il dispose d’un réseau qui est aujourd’hui déployé dans 38 villes européennes et dont le c?”ur tourne à 10 Gbit/s. L’opérateur table sur une capacité de traitement de un million de flux vidéo simultanément.Les conditions technologiques sont réunies pour le lancement des premiers services de diffusion vidéo : maturité des plates-formes de streaming des éditeurs et disponibilité de forte bande passante dans les réseaux paneuropéens. L’offre de GTS, qui suit celle de Cable & Wireless (lire
Décision Micro & Réseaux
n?’ 438, page 12), aura l’avantage de s’appuyer sur les technologies de Microsoft et de RealNetworks pour la partie logicielle, et de Compaq pour la partie matérielle.
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