Le 29 octobre prochain, la Xbox 360 mettra ses habits de lumière, se fera une belle raie sur le côté et sautera des deux pieds dans la nuit glamour et violente de Liberty City.
The Ballad of Gay Tony, la seconde extension de Grand Theft Auto (GTA) IV, s’apprête donc à rendre honneur aux nyctalopes enragés, aux noctambules explosifs, aux insomniaques qui ont la niaque. Et nous, nous y avons joué, au fil de quatre missions qui déménagent.
La nuit est glamour, la nuit est noire, la nuit est riche en trafics, la nuit est à Gay Tony. Un personnage dont on a entendu parler dans GTA IV et qui s’enflamme aux feux de la rampe dans cette extension. Gay Tony, propriétaire des deux boîtes de nuit les plus branchées de Liberty City, a eu l’idée de truander des truands, de faire affaire avec des créanciers pas très nets. Et ce n’était pas une bonne idée.
Vous vous retrouvez donc dans le peau de Luis Lopez, garde du corps et bras droit de Gay Tony, et, entre votre mère qui s’inquiète de vos choix de vie et votre monde qui risque de s’écrouler, la nuit sera chaude.
La croisée des chemins
Cette seconde extension de GTA IV est un retour aux sources dans la continuité. Elle reprend le système de score introduit par GTA : Chinatown Wars sur DS et PSP et la comparaison avec les résultats des autres joueurs sur le Rockstar Social Club. Elle remet également au goût du jour le base jump, qui consiste à sauter d’un hélicoptère en parfait état de marche ou du haut d’un immeuble même pas en flammes. Si vous n’avez pas la tête ailleurs, vous aurez pensé au parachute.
C’est d’ailleurs comme cela que commence la première mission à laquelle nous avons jouée, « Dropping In ». Vous devez mettre un terme à des négociations en passant par le toit d’un immeuble. Votre carte de visite est un P90, une arme belge, capable tout de même de balancer 900 balles à la minute. Prévoyez un sac à dos pour les munitions. La gestion du vol est assez précise, même s’il faudra un peu de temps pour se poser correctement.
FHM
La deuxième mission que nous avons pu mettre à genoux s’appelle « For the Man Who Has Everything ». On peut la résumer à l’arme qu’on utilise : un fusil qui tire des balles explosives. Vous vous retrouvez à utiliser le joujou sur le toit d’un métro et faites sauter tout ce qui bouge, y compris une nuée d’hélicoptères. Jubilatoire et défoulante, cette mission place clairement le jeu dans la lignée de ces moments d’intense méditation et de zénitude interrompues par des explosions stakhanovistes. C’est aussi l’occasion de découvrir un peu plus le personnage de Yussef, entraperçu dans une vidéo, qui est complètement fou.
Plus profond
« Going Deep » est la troisième mission où nous avons pu exprimer notre amour des jardins à la française et des paysages champêtres. Pour une raison inconnue, si ce n’est la volonté de flatter notre côté ultraviolent, elle consiste à tendre un piège à une unité des SWAT de Liberty City. Pour vous aider, un gros fusil d’assaut, le M249, capable de séparer des siamois en quatre à plusieurs centaines de mètres. Là encore, la trame est ténue, et tout est prétexte à explosions après une petite balade dans Liberty.
L’heure est au sexy
Pour finir, « Sexy Time » implique que vous voliez un hélicoptère armé jusqu’aux dents – ou aux pales. Il est sur un yacht, histoire que ce soit moins pratique, et, une fois encore, tout se finit pas un concerto de musique de chambre orchestré de main de maître à la mitrailleuse lourde et au lance-missiles.
Bref, The Ballad of Gay Tony n’est pas pour les petites natures, malgré des couleurs vives, des logos de police en rose et des minijeux. Comme ceux consistant à mettre l’ambiance dans un club ou à gérer les trouble-fête à l’entrée d’une boîte.
Rockstar North a l’air d’avoir préparé un épisode encore plus explosif que les prédécents, qui devrait vous tenir en haleine une quinzaine d’heures. C’est plutôt honnête pour un prix fixé à 1 600 points MS, soit 19,99 euros. Reste à espérer que l’histoire suive. Mais, après tout, quand on sait qu’il sera possible de conduire un char APC dans les rues de Liberty City, on se dit que l’histoire n’est pas si importante. Si ?
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