La moitié du 1,3 milliard de francs alloué au budget informatique de Groupama est consacrée à l’amélioration des services Incidents accidents risques divers (IARD) et à l’assurance vie. Pour cette dernière, le système informatique qui traite les contrats va être porté de GCOS8 sur Unix, Oracle et Tuxedo. Une transposition accompagnée d’un passage à l’intranet.Pour le volet IARD, la mutuelle d’assurance doit mettre en place un système commun à dix-sept caisses régionales, avec, là aussi, l’utilisation de l’intranet pour instruire les sinistres. L’intranet servira également de point d’accès à un fichier commercial unifié : “Ce projet est en cours de recette dans une caisse, précise Didier Roques, DSI de Groupama. Il nous permettra de connaître l’ensemble des contrats passés par une personne.”Système IARD et fichier commercial seront l’un et l’autre à la disposition des commerciaux itinérants par l’intermédiaire dordinateurs portables.
Un site Internet pourrait s’ouvrir aux souscripteurs
Autre projet lié à l’IARD : l’installation d’un data warehouse dans chaque caisse régionale. “Nous fournirons l’architecture technique et l’information de base, et, ensuite, les caisses feront ce qu’elles voudront.” Chacune dispose en effet d’une équipe chargée de réaliser l’informatique de proximité et les adaptations régionales. Avec cette contrainte : dans le cadre des projets IARD, le budget études est plafonné à 1 % du chiffre d’affaires de la caisse, et l’exploitation à 1,2 %. Pour l’assurance vie, le plafond sera de 1,7 %, études et exploitation cumulées. Sinon, libre aux caisses régionales de recourir à des prestataires extérieurs. Démarche que Groupama essaie de limiter au niveau national. Mais la sous-traitance ne touche que des opérations techniques bien précises, réalisées au forfait.Ces projets doivent être opérationnels dans l’année pour servir de base stable dans un cadre plus global. “Exemple : avec l’intranet, nous avons commencé par instruire les sinistres automobiles. Les années suivantes, ce seront les biens, puis la santé, etc.” Au bout de la logique, un site Internet pourrait s’ouvrir aux souscripteurs. Mais Groupama doit d’abord en définir les règles d’utilisation, puisque, avec le Web, une caisse régionale pourra glaner les clients d’une autre. Mais ce n’est plus un problème informatique.
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