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GrosBill cesse de vendre aux entreprises

Le site de vente en ligne et en magasins, qui vient d’ouvrir un nouvel espace à Colombes dans les Hauts-de-Seine, se concentre sur les particuliers.

C’est de manière assez discrète que GrosBill, le site de vente en ligne et en magasins de produits informatiques et numériques, a annoncé qu’il mettait fin à son activité B-to-B. Une information dans la partie
‘ GrosBill Pro ‘ du site explique que le marchand n’accepte plus, depuis début mars 2006, de ‘ commandes administratives, ni aucun règlement différé pour les sociétés
privées ‘.
Pour Jean Monnier, DG de GrosBill, ‘ le B-to-C est fondamental pour notre société, et c’est sur ce segment que nous nous concentrons aujourd’hui. La vente aux entreprises l’est moins.
C’est un autre métier, avec des règles de marché particulières, notamment pour les prestations de service après-vente sur site, de politique tarifaire différente, de règlements à 60 jours… Tout cela n’est pas forcément
compatible avec notre modèle de vente à bas prix au quotidien. C’est pourquoi il nous semble préférable de cesser le B-to-B, quitte à y revenir, si le besoin s’en fait sentir ‘.

Attirer les clients de l’Ouest parisien

Si la société se détourne du marché professionnel, conservant toutefois les professions libérales et les petites structures parmi sa clientèle grand public, GrosBill force la cadence sur ce dernier segment. Un nouveau magasin vient de
voir le jour à Colombes (92), sur une surface totale de 3 000 m2, dont 250 m2 sont réservés à l’espace de vente.Originalité du concept, le point de vente ne comporte pas de rayons proposant les marchandises, mais 20 bornes de consultation et deux de paiement. Les clients peuvent y venir après avoir fait leur achat sur grosbill.com, ou pour y
acheter directement.Selon le marchand, la commande est mise à disposition en moins de six minutes. Situé à proximité de La Défense, ce magasin devrait attirer les clients de l’Ouest parisien. Il compte quelque 10 000 références, et
emploie pour son démarrage une dizaine de conseillers, un chiffre appelé à doubler. ‘ Le
rapprochement avec le groupe Auchan l’année dernière nous permet un développement plus rapide,
explique Jean Monnier. Nous n’excluons pas
l’ouverture d’autres magasins en province dans les mois à venir. ‘

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Olivier Waché