- Gros conteneurs pour gros fichiers
- Comment nous les avons testés
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres modèles : on aime, on n’aime pas…
L’inflation des données numériques personnelles ne fait que croître au fil des ans : les fichiers de musique, photos et, surtout, vidéos deviennent de plus en plus gros. Dans le même temps, le haut débit aidant, le nombre de gros fichiers en téléchargement se multiplie. Très vite, les gigaoctets s’ajoutent aux gigaoctets, et on finit par s’apercevoir que les 40, 50 ou 100 Go de son disque dur sont saturés… Pour répondre à cela, on peut évidemment faire chauffer son graveur et entasser les DVD sur des étagères. On peut également ajouter un deuxième disque dur interne à son PC. Cette seconde solution, outre qu’elle exige d’ouvrir son PC, fixe le disque dur et lui interdit un usage nomade. De plus, elle n’est pas valable pour les portables qui sont de plus en plus souvent devenus les PC uniques.Que penser alors des disques durs externes ? Ils sont devenus aujourd’hui une solution très intéressante. Faciles d’emploi, ils se connectent directement à n’importe quel ordinateur sur une prise USB 2.0, et offrent des capacités de stockage qui se mesurent en centaines de gigaoctets. Ces disques durs se partagent en deux grandes catégories, les 3,5 pouces (environ 8,9 cm de diamètre) et les 2,5 pouces (environ 6 cm). Nous avons publié un comparatif de ces derniers dans le numéro 457 de Micro Hebdo. Plus petits, ils sont faciles à transporter et peuvent être alimentés en énergie par la prise USB du PC à laquelle on les branche, mais leur capacité maximale actuelle est de 160 Go.Nous passons cette fois aux disques de 3,5 pouces, certes plus volumineux et obligatoirement reliés au réseau électrique, mais avec des capacités beaucoup plus importantes : les dix modèles que nous avons retenus pour ce comparatif offrent une capacité de 500 Go.
Le prix de revient du gigaoctet
La première différence entre ces formats de disque, nettement en faveur des gros, concerne le prix au gigaoctet. Celui des disques de 2,5 pouces varie entre 1,07 et 2 euros le Go alors que, pour les gros disques de 3,5 pouces, il va de 0,45 à 0,75 euro. Soit un prix de revient au gigaoctet moitié moins cher ! Précisons que nous l’avons calculé en fonction de la capacité réellement utilisable. En effet, les 500 Go annoncés des disques sont une capacité brute : après formatage, c’est-à-dire après préparation du disque pour qu’il puisse être reconnu et utilisé par Windows XP, il ne reste plus que 465,76 Go de disponible, soit une déperdition de plus de 34 Go ! Il est intéressant de noter que ces chiffres sont identiques, à la virgule près, pour tous les disques.
Un classement très serré
La qualité la plus importante qu’on est en droit d’attendre de disques dont la vocation est de stocker d’énormes quantités de données, est la vitesse de transfert du PC vers le disque (en écriture), et du disque vers le PC (en lecture). Les mesures effectuées par notre laboratoire font état de différences entre les modèles. Le Porsche de LaCie prend la première place devant le disque de Western Digital, mais, globalement, si l’on excepte le disque de Seagate, qui reste à la traîne, tous présentent des performances vraiment très proches.Ces mesures ont été effectuées en connectant les disques à la prise USB 2.0 du PC de test, mais les deux modèles en tête de classement (MacWay et Maxtor) peuvent aussi être connectés sur une prise FireWire, avec laquelle ils obtiennent des taux de transfert plus élevés (d’environ 20 %) qu’en USB 2. Mais seul un petit nombre de PC est équipé de prises FireWire (ce sont surtout des portables de haut de gamme), nous n’en avons pas tenu compte dans les notes. Finalement, on obtient un classement très serré, le premier obtenant une note de 6,2 et le dernier une note de 5,1 (voir tableau pages suivantes). C’est plutôt bon signe : en effet, quand les notes sont si proches, cela signifie qu’aucun modèle ne peut être rejeté. Mais de nombreux paramètres sont à prendre en compte au moment de choisir. La présence d’un ou plusieurs logiciel(s) permettant de programmer les sauvegardes des données est l’un d’eux. Une mention pour le Maxtor, qui dispose en plus d’un bouton de synchronisation (voir explication page 35).Ceux qui prévoient de transporter souvent leur disque se soucieront du poids et de l’encombrement, qui varie d’un à deux kilos, Memup proposant le modèle le plus léger.On peut aussi tenir compte de la longueur du câble, qui va de presque 2 mètres pour le Seagate à 60 cm pour les disques LaCie. Enfin, si vous n’êtes motivé que par la grande capacité de stockage, vous pouvez vous laisser simplement tenter par le design. A cet égard, ce sont les modèles de Cibox et de LaCie qui ont notre préférence
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