Depuis sa création il y a cinq ans, GRIC Communications a patiemment tissé sa toile, en nouant de nombreux partenariats avec des opérateurs télécoms et fournisseurs d’accès à Internet à travers le monde. Plutôt que d’investir dans la mise en place d’une coûteuse infrastructure réseau, la société a préféré s’appuyer sur des réseaux et services existants. “Ce qui nous permet de proposer les toutes dernières technologies, argumente Maxime Gérard, directeur général de GRIC Communications Europe. Les réseaux internationaux propriétaires, comme celui d’Equant, ont une telle inertie qu’ils ne peuvent évoluer aussi rapidement.”Autre élément différenciateur, sa cible : GRIC Communications ne jure que par le travailleur nomade qu’il souhaite équiper d’un bureau mobile, sans s’attaquer aux filiales des multinationales, qui n’ont besoin que d’un accès fixe.
Gérer un réseau ” patchwork “
Désormais, 300 partenaires sont membres de l’Alliance GRIC – dont EasyNet ou Wanadoo en France -, apportant 12 000 points d’accès dans 152 pays. Opérant souvent dans l’ombre de ses ” alliés ” vis-à-vis du client final, GRIC veut néanmoins développer un canal de vente directe auprès de ses clients grands comptes. Mais qu’il s’agisse de la voie directe ou indirecte, le fédérateur a fort à faire pour assurer la gestion de ce réseau ” patchwork “, dont dépend la qualité de service (assumée par GRIC) : la gestion internationale du réseau, l’authentification des utilisateurs, le routage et le suivi sont à sa charge, ainsi que la facturation des partenaires entre eux. GRIC met à la disposition de l’utilisateur un logiciel client d’accès (GRICdial), répertoriant les points d’appels classés par pays. Associé à un client RPV, il permet d’établir une liaison sécurisée avec le réseau de son entreprise. Enfin, GRIC travaille actuellement sur des services d’accès sans fil par GPRS et par protocole 802. 11 b.
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