Plus besoin d’étiquette ni de marqueur. On va enfin pouvoir donner un look professionnel à nos CD et DVD gravés en imprimant directement sur la surface du disque.Comment ? En retournant la galette et en utilisant le laser de son graveur pour inscrire de belles images dans un joli ton sépia. Tout cela grâce à LightScribe, la nouvelle techno en vogue qui débarque dans nos graveurs. Les premiers
disques et lecteurs compatibles viennent d’être commercialisés et déjà tout le monde s’emballe.Désolé, mais je ne comprends pas cet engouement. Je me trompe peut-être, mais, depuis la taxe sur les supports amovibles, la tendance est plutôt à l’achat de CD le moins cher possible.Or, pour graver son CD des deux côtés, il faut une nouvelle galette, plus chère, avec un vernis spécial, qui sera brûlé par le laser. Comme si l’on n’avait déjà pas assez de problèmes avec les DVD + et -. Il faudrait maintenant
ajouter la dimension LightScribe.Quitte à payer ses CD plus cher, pourquoi ne pas opter directement pour des modèles imprimables ou des CD vinyles ? Le résultat sera bien meilleur. Mais il faut bien ‘ engraisser ‘ HP et les partisans de
la technologie. Une astuce de plus pour vendre des CD et les graveurs plus cher…Il existe pourtant plusieurs imprimantes, comme celle de Primera, capables d’imprimer directement ?” et en couleurs ?” sur le plastique du CD. Avec LightScribe, qu’est-ce que l’on a ? Une
technologie monochrome, qui se contente de noircir certains points à la surface du CD. En plus, son usage est contraignant : il ne faut surtout pas oublier de retourner le disque après la gravure. Sinon on risque de gribouiller et
d’altérer la face réservée aux données.Si encore on pouvait utiliser la face LightScribe pour inscrire des données, la technologie aurait au moins l’intérêt de doubler l’espace de stockage des CD et des DVD. Mais ça, personne n’y a pensé.Pour une fois, donc, je préfère jouer les technos sceptiques et rester avec mon bon vieux marqueur. C’est plus simple, moins cher et tout aussi efficace.Réveillez-moi quand LightScribe aura une version effaçable, et qu’il ne sera plus nécessaire de retourner la galette.* Rédacteur en chef adjoint de 01 InformatiqueProchaine chronique mardi 8 mars
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