“La force de GTIE, c’est le maillage de son tissu d’entreprises”, explique Jean-Michel Bégué, directeur délégué de Graniou. Cette marque du groupe GTIE (lui-même adossé au groupe Vinci) fédère depuis juin 1999, sous une bannière unique, une quarantaine d’entreprises ayant réalisé 150 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2001. Ces PME, souvent d’envergure régionale, interviennent à tous les niveaux de la construction d’une infrastructure télécoms d’opérateurs : du conseil à la maintenance, en passant par l’ingénierie, la maîtrise d’?”uvre, la recherche ou la négociation de points hauts pour la partie radio des réseaux cellulaires.Cinq entreprises estampillées Graniou sont intervenues sur la construction, en 2000, de la couverture GSM le long de la ligne TGV Paris-Lyon pour Bouygues Telecom. Les réseaux cellulaires représentent entre 40 et 60 % de son chiffre d’affaires.
Les investissements reprennent
Les opérateurs, les équipementiers et les exploitants de points hauts (TDF et towerCast) sont en premier lieu visés. “En 2002, les investissements reprennent chez les opérateurs cellulaires français sous le double effet des investissements, dans les zones du territoire dépourvues de couverture GSM, et des prises de position de SFR et d’Orange dans l’UMTS”, explique Jean-Michel Bégué.Graniou mise aussi sur le développement de l’externalisation de la maintenance des infrastructures, peu répandue parmi les opérateurs de réseaux cellulaires.En réseaux fixes, la marque travaille sur la construction de réseaux nationaux et de boucles métropolitaines. Elle est intervenue dans des réalisations aussi différentes qu’un réseau en fibre optique reliant Paris à Hendaye pour Telia et que le réseau de la ville de Saint-Malo.
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