Grosso modo, la plupart des grandes SSII se sont appuyées sur l’accord Syntec. A savoir : trois catégories de personnel distinguées et huit à dix jours accordés aux salariés appartenant à la modalité 2, plus précisément les cadres en mission avec forfait horaire qui composent la majorité de l’effectif des sociétés de services. Mais chacune de ces SSII a amené des dispositions particulières.Transiciel accorde ainsi onze jours à ces salariés. Néanmoins, six sont réservés aux périodes d’intercontrat. Une façon pour le moins ” habile ” de minimiser les coûts supplémentaires. Afin de motiver ses troupes, Unilog a instauré un système où le nombre de jours pris à l’initiative du salarié est dépendant des résultats de sa division. ” Si le résultat de la division est supérieur aux prévisions, le salarié dispose de sept jours, s’il est conforme aux prévisions, il dispose de cinq jours, et si le résultat n’est pas atteint, trois jours seulement sont accordés “, explique ainsi Michel Bancal, délégué central CFTC de la société.Côté politique de rémunération, si en théorie les augmentations de salaires ne sont pas gelées, elles sont souvent affaiblies. Ainsi chez Unilog, où la direction s’est engagée à ne pas procéder à des modérations, les salaires ne devraient augmenter que de 8% cette année pour un analyste-programmeur contre une augmentation supérieure à 10% environ l’année dernière. Enfin, certains avantages acquis sont parfois supprimés, comme chez GFI (où l’accord a néanmoins été annulé) où la journée de déménagement et les jours d’absence pour enfant malade sont désormais à prendre sur les jours de RTT.
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